On est parti tôt ce matin en direction de Playa Porto Marie situé la cote ouest de l’île qui est un peu plus à l’abri, car il y’a encore beaucoup de vent et de vagues sur la côte est où se situe notre appartement.
Playa Porto Marie est une très belle plage payante, mais dans notre cas, on a simplement garé la voiture et nous sommes entrés directement à l’eau pour faire de la plongée. Personne ne nous a approchés pour faire payer quoi que ce soit. On a donc on a passé quelques heures à Playa Porto Marie sans rien payer, mais aussi sans profité de la plage ni des chaises.
On a commencé par explorer le côté gauche de la baie et en route on croise plusieurs structures de ciment déposées au fond afin d’essayer de faire revivre le corail sur cette plage. On est venu à Porto Marie il y a 7 ans et très honnêtement, le corail n’a pas beaucoup évolué depuis. Par contre, il y a beaucoup de vie à l’intérieur des structures de ciment et beaucoup de poisson dans les environs
On a longé la côte du côté gauche et il y avait beaucoup de beaux coraux. Disons que c’était au-delà de mes attentes. On s’est ensuite dirigé plus vers le large pour rejoindre l’endroit où le mur tombe à une profondeur que je ne connais pas et on a suivi le mur tout le long jusqu’à rejoindre le côté droit de la baie ce qui fait une très bonne distance. On a croisé une cage de pêcheurs qui se situait à environ 22 pieds de profondeur et qui avait comme prisonnier deux énormes murènes vertes et plusieurs poissons.
On est ensuite revenu par le centre et on n’a exploré d’autres structures de ciment, mais rien trouvé d’exceptionnel. On est sorti de l’eau et on s’est dirigé vers les terrasses en bois du centre de plongée pour enlever nos combinaisons afin de ne pas trop ramasser de sable. On a profité pendant un moment de la chaleur et du soleil pour se faire sécher et on est retournés à la voiture. Cette excursion à Playa Porto Marie ne nous aura rien coûté
Ensuite direction Cas Abao, la plage voisine située à environ 8km de Playa Porto Marie. Je sais que dans la vie tout est une question de goût, mais personnellement j’ai préféré la plage de Cas Abao qui me semble un peu plus isolée. À Cas Abao, vous devez payer un frais de 10 NAF pour la voiture pour la journée. Encore une fois, on est parti du côté gauche de la baie qui est à l’abri des vagues. Il y a un peu moins de coraux que dans la baie de Playa Porto Marie, mais par contre beaucoup plus de poissons et de créatures. On a eu la chance de voir une murène tachetée noir et blanche, une murène verte cachée dans son trou, un serpent tacheté, deux soles, un poisson-scorpion, un poisson-ange français et un poisson-porc-épic. J’ai beaucoup aimé Cas Aboa par son isolement et sa belle plage.
Après la plongée, on est resté de la plage pour relaxer un peu et profiter des derniers rayons de soleil. On a quitté Cas Abao vers 17h30 et sur le chemin du retour on a été confronté à plusieurs routes fermées à cause du carnaval. On a fini par faire un très grand détour pour revenir à l’appartement
DESTINATION : JAMAIQUE
REGION : Negril (Westmoreland)
PÉRIODE : Mars 2016
Enfin, à l’eau… on se laisse flotter sur une mer quasi calme en attendant le signal d’Owen, notre guide. « 3-2-1… » dit-il, tout en faisant le signe tant attendu (son pouce qui pointe vers le bas). Quasi simultanément, mes amis plongeurs et moi appuyons sur les boutons de purge de nos vestes afin de les vider d’air et ainsi amorcer la descente.
Enfin, ce monde… j’y suis de retour. Chaque bulle qui monte suivant chaque expiration est jolie. Chaque regard à cet environnement que je suis privilégiée de voir, je l’apprécie. Plus je descends et plus le tableau se précise et prend vie : couleur, poisson, reliefs… C’est ça la plongée loisir. C’est ça, juste ça, tout ça.
La première plongée en voyage, c’est celle où « je me remet dedans ». Respiration lente, profonde, apaisante… prête à me balader sur le site « shark reef » situé à une soixantaine de pieds plus bas. Ce site porte ce nom car fréquenté par les requins nourrices. Bien dommage, lors de ma visite, ils s’étaient absentés. Au-dessus, le soleil joue à cache-cache : la luminosité varie au rythme des nuages qui défilent au-dessus. Lorsqu’un rayon de soleil passe, les récifs sont très beaux à cette profondeur et le mouvement du rayon fait l’effet d’un éclairage de scène.
La plongée suivante, après la pause en surface sur le bateau, c’est le site « coral reef ». De jolis récifs entre 60 et 80 pieds. Pendant le séjour, nous avons aussi plongé les sites « Negril gallery » et « shallow plane » (un Cessna qui repose au fond de la mer, maintenant habité par une variété de poissons et coraux qui s’y développent). Nous y avons vu, entre autres, plusieurs concombres de mer, barracudas, murène, poissons perroquet, poissons trompette, raies du sud (southern stingrays), sergent major (bien sûr), plusieurs « sand divers ».
J’ai eu « ouï-dire » que le « throne room » serait un site vraiment spécial à faire. Situé à 40’ de profondeur, se trouve l’entrée d’un corridor qui mène à une grande chambre sous-marine d’une trentaine de pieds de large. Cette chambre serait habitée de requins nourrice, crevettes, crabes, etc.
Je considère que la plongée et la Jamaïque sont sur même rythme : relaxe. La mer est calme; il paraît qu’elle l’est souvent dans cette région, c’est une baie. Les sites que nous avons explorés en plongée sous-marine sont au large de Negril, sur la côte ouest de la Jamaïque. Pour se rendre aux sites que nous avons plongés, il fallait une vingtaine de minutes en bateau, la côte toujours visible.
La zone de plongée est dans le « Negril Marine Park », espace protégé d’environ 160 kilomètres carrés. Les objectifs de ce parc sont la protection des espèces et de l’écosystème, la pêche responsable. La gestion de cet espace protégé remonte à 1998; c’est un heureux événement pour la région que ces efforts pour la préservation des sites car ils en ont et en auront encore besoin. Principalement, des efforts sont mis pour sensibiliser sur les techniques de pêches, ils ont créés des zones d’ancrage et ils font promotion de comportements éco-responsables. Mais il y a encore du chemin à faire (par les locaux et par les touristes).
C’est un sujet délicat, mais incontournable, que la modification de comportements dans une région qui vit de tourisme, de pêche et d’activités nautiques. Ce pays ne doit pas juste « avoir l’air » beau en image et au coup d’œil, il doit l’être pour vrai, au-delà des apparences.
La Jamaïque n’est pas une destination qui est très commentée dans les différentes revues « commerciales » spécialisées. Elle n’est pas décrite non plus comme « super » ou « hors de l’ordinaire » par plusieurs plongeurs. Pour ma part, s’il y a la mer (en eau chaude de préférence) et des endroits à découvrir: je suis contente et je vais me faire un plaisir de les explorer. Je suis plongeuse de loisir, simplement de même. Mais, ça, c’est la vacancière plongeuse qui le dit.
Je reconnais que la Jamaïque a des récifs qui semblent fatigués par moment. Dans les fonds marins, ce n’est pas l’effet « wow » des couleurs de Sainte-Lucie ni la vie diversifiée et abondante des récifs du Roatan, mais les plongées sont belles, le courant faible et même amusant par moment.
Amis plongeurs et apnéistes, la Jamaïque vous attend. Rendez-lui service en la respectant : ne pas toucher les coraux et prendre conscience de la portée de vos palmes et éviter de « râper » les récifs sont déjà un bon début.
Au delà de ses kilomètres de sable doré, au-delà de ses superbes falaises tombant dans la mer des Caraïbes et au-delà de l’animation des plages ou de la ville, le silencieux monde sous-marin de la Jamaïque ne demande qu’à être visité en tout respect. « Relax and slow down… welcome in Jamaica ‘mon! »
—– Pour plonger et l’apprécier, il ne faut pas être pressé. Il faut simplement se donner le temps de prendre le temps, de respirer, de voir, d’entendre et de se sentir bien pour le vivre, en toute sécurité. Ce sentiment de paix et bien être sous l’eau, je vous confirme qu’il n’est pas livré avec la certification et encore moins avec les équipements les plus hightech. Mon binôme et moi pouvons vous le certifier … Au fil de mes chroniques, en replongeant dans les précédents voyages, vous le découvrirez 🙂
Voilà c’est officiel, nous serons à Negril en Jamaïque pour une semaine le 10 septembre 2016.
On a beaucoup hésité entre la location habituelle d’un appartement avec voiture, ou bien un petit tout inclus où on pourrait se faire gâter un peu et relaxer. Après de mures réflexions et surtout le fait que la conduite automobile est à gauche avec le volant à droite (comme en Angleterre), qu’il y a plus d’une heure de route entre l’aéroport de Montego Bay et Negril et que notre vol arrive en soirée, donc ma première expérience de conduite en Jamaïque se ferait à la noirceur, on a décidé d’aller vers un petit tout inclus situé sur les falaises de Negril et qui s’appelle le Samsara
L’hôtel est petit avec environ 50 chambres et offre un style de vacance plus personnalisé. De plus, le Samsara est affilié avec le Legends qui est situé directement sur la Seven Mile Beach. Il y a un service de navette gratuit et on peut profiter de tous les services dans les deux hôtels.
On prévoit plutôt se louer un scooter ou une moto à quelques reprises pour aller explorer des fonds marins autres que ceux des falaises.
Merci à Sara de nous avoir fait découvrir cette charmante destination au travers son article que vous pouvez lire ici.
On s’est dirigé vers le site de snorkeling Jan Thiel, mais c’était pour simplement constater qu’il y a beaucoup trop de vent et de vagues et la plongée en apnée est probablement foutue pour la journée complète. On a donc décidé d’aller se ravitailler à l’épicerie et après avoir dîné à l’appartement, on ira passer l’après-midi à visiter la ville Willemstad
On a pris plusieurs photos et dégusté une bonne bière sur la terrasse principale en ville tout en regardant le fameux pont flottant s’ouvrir pour laisser passer un voilier.
Quelques discussions ce matin à savoir où aller faire de la plongée en apnée. Les vents sont très forts et les vagues assez hautes. Selon Windguru nous aurons des pointes de vent à 46 kmh et des vagues de 2,1 m. Il y a aussi le carnaval en ville aujourd’hui et si nous allons vers l’ouest, on va être pris dans la fête et probablement de gros embouteillages à cause du défilé qui doit traverser la ville. J’ai donc analysé sur des cartes l’emplacement des différents sites de plongées situés à l’est de l’île et je constate que le site du Tugboat est dans une baie qui sera probablement protégée des vagues. On a donc pris la direction de Tugboat vers 10h. C’est facile de s’y rendre c’est à l’est de l’île à environ 25 minutes de route. Les indications dans le guide de snorkeling de Galen étaient parfaites et encore une fois, je recommande fortement d’avoir une application GPS sur votre appareil mobile. Il n’y a aucune logique dans la structure des routes à Curaçao; c’est comme si au fil des années, les gens se sont construit des maisons un peu partout sans aucune réglementation et ils ont fini par faire des routes pour se rendre aux maisons. On passe notre temps à tourner à gauche, ensuite à droite et ainsi de suite à chaque coin de rue.
Une fois rendu sur le site, je constate qu’il y a un fort courant qui traverse la baie et l’on ne sait pas exactement où se trouve l’épave du Tugboat. Par chance, nous avons croisé un sympathique monsieur qui semble avoir un kiosque d’artisanat dans le dive center et qui a eu la gentillesse de tout nous expliquer en détail ou se trouvent tous les points d’intérêts. L’homme semblait très expérimenté et il nous a rassurés concernant le courant. Il a dit qu’on serait correct pour se rendre au Tugboat et qu’après, c’était à nous de juger la force du courant, car quand on continue dépassé l’épave du Tugboat, on peut se diriger à la nage vers le site de Director’s Bay où selon plusieurs et aussi le guide de Galen, serait le plus beau site de snorkeling de l’île.
Situer l’épave est assez facile ; après avoir garé la voiture, dirigez-vous à pied sur la plate-forme en bois entre le dive center et le petit casse-croûte. La plage devrait être à votre gauche et le gros quai pour les bateaux à votre droite. En regardant vers le large et un peu vers la gauche, vous allez apercevoir 3 plates-formes d’amarrage. Vous devez passer entre la plate-forme d’amarrage la plus à gauche et le mur de corail. L’épave de Tugboat se trouve environ 100 mètres dépassés la plate-forme, c’est difficile de la manquer l’épave est bien conservée et assez près de la surface que vous pouvez même vous tenir debout sur la partie avant du bateau
On a passé beaucoup de temps autour de l’épave, car il y a beaucoup de vie à l’intérieur du bateau et l’eau était d’une clarté incroyable. Les vagues nous faisaient voyager un peu, mais c’était très facile de rester sur place et explorer l’épave. On c’est ensuite dirigé vers encore plus à l’est vers Director’s Bay en longeant la falaise de corail, mais cette fois on a rencontré des vagues très fortes qui nous ont fait rebrousser chemin. On est revenu par le même chemin et on s’est dirigé vers le quai où était amarré un énorme bateau. Le passage sous les quais est toujours très impressionnant ; on à l’impression de se retrouver dans un autre monde sombre ou tout semble lugubre. Le quai est très long et c’est clairement indiqué de ne pas s’approcher du bateau alors on a traversé sous la passerelle de chargement du bateau pour se rendre dans la baie de l’autre côté.
L’homme qu’on a rencontré plus tôt nous avait indiqué un endroit dans l’autre baie ou l’on pourrait apercevoir des hippocampes à cause des vieux tuyaux de cuivre jetés à l’eau il y a longtemps
Gardez en tête que le site de snorkeling de Tugboat est un endroit industriel et n’a rien d’attrayant. En fait, le site est plutôt épeurant et jamais on ne penserait aller faire de la randonnée palmée dans un tel endroit. On a traversé la baie au complet pour se rendre à l’endroit sous le château et l’on a exploré vraiment à fond cet endroit, mais vu aucun hippocampe. Le chemin du retour a été plus difficile, car on palmait à contre-courant, donc ça été assez long pour revenir sous la passerelle. Une fois revenu dans la baie du Tugboat, on s’est dirigé vers la plage et sorti de l’eau. Ça faisait deux heures qu’on palmait dans le courant et le repos était bien mérité
Cette plongée a été exceptionnelle et vraiment très satisfaisante. On est revenu à l’appartement pour manger rapidement et tout de suite retourner faire du snorkeling dans la baie accessible facilement par un sentier et quelques marches directement de notre site. Il n’y a rien de vraiment exceptionnel à cet endroit, mais notre intérêt principal était de se diriger vers l’enclos à dauphin qui est situé sur la rive juste en face. En fait, notre appartement est situé juste à côté de l’aquarium de Curaçao où ils présentent des spectacles de dauphins. Il faut simplement traverser la baie et aller les regarder sous l’eau au travers le grillage qui délimite leur enclos ; il y a deux larges portes grillagées qui permettent de voir à l’intérieur de l’enclos. Ce n’est pas parfait, mais on a pu constater que les dauphins étaient conscients de notre présence et venaient se promener devant nous
Il y avait beaucoup de vagues près de la deuxième porte, par contre on était protégé par des murs de roches installés par des humains pour protéger l’intérieur de la baie où se trouve aussi la plage privée. On est revenu doucement vers notre point de départ et Marie-Josée et Sylvie ont décidé de continuer un peu loin. Je n’étais pas vraiment d’accord, car il y avait beaucoup de courant et l’endroit où elles se dirigeaient créait un effet d’entonnoir avec le courant, mais je ne voulais pas passer pour le trouble-fête avec mes mises en garde constantes sur les courants. Et en fin de compte, elles se sont fait prendre dans le courant et ont dû se débattre beaucoup pour s’en sortir. Je ne veux pas faire peut aux gens, mais mieux vaut être très prudent que de se faire éjecter au large par un courant passant, surtout quand on peut le prévoir. Soyez logique et analysez les environs avant de vous lancer à l’eau, surtout quand il y a de forts vents et de grosses vagues. Les courants ne pardonnent pas.
Ce matin, on a pris le temps de manger un bon petit déjeuner et de profiter de la visite des iguanes pour prendre de belles photos.
En vue du déménagement vers le nouvel appartement sur la côte est de l’île, nous avons décidé de ne pas aller faire de snorkeling et de ne pas aller à la
plage aujourd’hui.
On a préparé nos valises et on était prêt à partir vers 11h, J’ai téléphoné la responsable pour le nouvel appartement afin de savoir si ce serait possible d’avoir l’appartement avant 15h. Elle nous a mentionné que ce n’était pas possible avant 14h. J’ai alors demandé si on pouvait aller simplement aller y déposer nos valises et on irait,faire nos courses en attendant que l’appartement soit prêt. Cette entente faisait son affaire et on s’est donné rendez-vous à 11h40 devant le portique du Casa Curacao Ocean Resort
La ville de Curacao est très grande et trouver son chemin avec une carte routière au travers ce labyrinthe de routes est pratiquement impossible. Par chance, j’avais l’application GPS gratuite maps.me sur mon téléphone portable, car on n’aurait jamais trouvé l’endroit. Avec un peu de retard, on a finalement trouvé le complexe d’appartements, rencontré la responsable, déposé nos valises et nous sommes repartis aussitôt vers le supermarché Van Den Tweel que l’on connaît bien de Bonaire
Nous avons été un peu déçus du marché à cause du manque de produits, mais surtout pour les prix qui nous semblaient très élevés comparativement à Bonaire. On a tout de même fait une bonne première épicerie officielle et sommes retournés à l’appartement à 14h pour aller ranger nos achats
On a ensuite marché jusqu’à la petite plage privée pour les résidents et locataires du Casa Curacao Ocean Resort. Aussi, selon la responsable, il y a du snorkeling intéressant à faire dans la petite baie et si on traverse de l’autre coté, on peut s’approcher des grillades de l’enclos à dauphins et peut-être avoir la chance de les regarder. L’appartement est situé tout près de l’aquarium de Curaçao qui offre des spectacles de dauphins quotidiennement. La plage est petite, tranquille et à l’abri des grosses vague. Un endroit parfait pour se reposer, prendre un peu de soleil ou faire de la lecture.
On est retourné à l’appartement pour profiter de la piscine et relaxer un peu pendant environ une heure avant de retourner vers une autre épicerie pour aller chercher les items qui nous manquaient. On est allé cette fois au Magusa Hypermarket et on a été très impressionné par la quantité, les choix et les prix très bas comparativement au Van Den Tweel. Nous avons terminé l’épicerie vers 20h et sommes retournés à l’appartement pour commencer à préparer le souper. C’est un peu tard, mais on avait tous très faim après une journée longue et difficile après avoir traversé l’île d’ouest en est et les deux balades à l’épicerie. Ç’a tout de même été une très très belle journée qui nous a permis de découvrir l’île et encore une fois, notre appartement est tout à fait incroyable. On a eu droit à un accueil chaleureux et une grande disponibilité de la responsable qui est vraiment très gentille
L’endroit est sécuritaire et l’accès est protégé par des grillages. Nous avons une moins belle vue que le premier appartement, mais celui-ci est beaucoup plus beau et mieux entretenu.
Avec rien pour manger en se levant, on s’est donc dirigés de l’autre cote du lagon pour aller déjeuner au restaurant du complexe d’appartements Bahia. On a mangé une baguette avec fromage et un oeuf cuit dur pour environ 25 $ guilder. Le café était excellent et nous avons très bien mange avec une vue superbe sur le lagon
Après le petit déjeuner on s’est dirigé vers la ville de Tera Corá pour faire une épicerie au supermarché California Market et aussi profiter de l’occasion pour retirer de l’agent au guichet automatique. Le premier guichet que nous avons essayé n’a pas fonctionné, car il n’était pas affilié au réseau PLUS. On a ensuite essayé dans un autre guichet de la banque AMB à un coin de rue de là et nous avons réussi à obtenir des Guilders au taux de 1,22. Ça fonctionne très bien et le guichet vous donne le choix de faire le retrait en Guilders ou en US
On a fait une petite épicerie au California Market, par contre on devait se limiter, car, on déménage le lendemain vers un autre appartement sur la cote est de l’ile. On est ensuite revenu à l’appartement pour prendre notre matériel et aller faire notre première randonnée palmée à Playa Lagun
L’entrée à l’eau est assez facile, mais je recommande des souliers d’eau ou palmes avec chaussons, car le fond est très rocailleux et les vagues toujours présentent. On s’est dirigé tout d’abord sur le côté droit du lagon et nous avons dépassé la pointe d’environ 500 mètres, car il n’y avait pas trop de courant. On est ensuite revenus sur nos pas et traverse le lagon en ligne droite au large jusqu’au côté gauche de la baie ou on s’est dirigé tout d’abord vers le large pour ensuite revenir doucement vers la plage.
Le côté gauche du lagon était plus beau et les coraux plus vivants. En fait c’est le cas pour tous les lagons et baies sur Curaçao, car le courant passe de gauche à droite, donc lors de tempêtes, les vagues vont s’écraser sur le cote droit et celui est souvent plus abîmé tandis que celui de gauche est épargné.
On est resté environ 1 h 30 a l’eau et rien vu d’exceptionnel mis à part quelques bourses écriture. Par contre, l’eau est dune clarté et d’un bleu incroyable. Un bleu comme j’ai rarement vu et qui est comparable au bleu des Tobago Cayes
Sur le retour vers la plage du côté gauche, il y a plein de récifs qui dépassent la surface de l’eau et qui sont assez près du mur du lagon ; lorsque le courant le permet, vous pouvez passer entre les récifs et le mur et vous laisser entrainer par le courant qui s’y forme lorsque la mer se gonfle. Petite mise en garde, les murs autour des lagons sont creux à la base à cause de l’érosion de l’eau. On serait parfois tenté de s’aventurer sous les murs, mais je le déconseille fortement. Une simple vague peut faire gonfler la mer d’un mètre et si vous êtes sous le mur, vous allez vous fracasser le crâne sur le récif au-dessus ou encore pire vous noyer. S’i n’y a pas trop de vagues, vous pouvez vous approcher des murs, mais n’allez jamais en dessous
On est ensuite revenu à l’appartement pour diner
En fin d’après-midi, on a décidé d’aller faire une plongée à Playa Kenapa Chiki (aussi appele Klein Nip ou Little Nip)
Le lagon est vraiment très large. Encore une fois nous sommes partis vers la côte droite de la baie pour ensuite traverser vers la gauche, mais la traversée a été assez longue, car la baie est très large. Il faut se diriger vers la première pointe de roche de l’autre cote de la rive. De loin, la pointe ressemble un peu à un visage. C’était très beau du côté gauche du lagon, en fait, je crois que c’était le plus beau de la côte ouest de l’ile. Le plus beau de la côte se situe entre la première et deuxième pointe de roche qui ressort de la falaise. On est resté environ 1 h 30 à l’eau
On est revenu fatiguer à l’appartement vers 17 h. On s’est préparé un bon souper et couché tôt, car demain est le grand déménagement vers la côte Est de l’ile
Nous n’y résidions pas, mais nous y avons passé notre dernière journée complète.Quelle journée fabuleuse… C’est une recherche sur le web qui m’a amené à découvrir cet endroit; un conseil sur Lonely planet.
Pour les amateurs de plages: il n’y en a pas. Le Rockhouse, est un hôtel magnifique, original et vraiment bâti sur les falaises. S’y balader, c’est se promener dans un joli petit village de pierre.
Il y a des « casa » directement sur la falaise avec accès privée à un escalier pour s’immerger directement pour découvrir les récifs.
Les plongées: entre 5′ et 30′, le secteur est balisé, pas de bateau sur la tête une multitude de poissons, des coraux colorés et en santé. Il y a de belles alcôves dans les falaises. Ces images sont en vidéos et je mettrai un vidéo en ligne prochainement.
Nous sommes arrivés au Rockhouse comme « visiteur d’un jour » (gratuit) et on a été très bien accueilli; le gérant du resto nous a indiqué où nous pouvions nous installer: un joli petit coin avec chaises et parasol. C’est tranquille, il n’y a pas foule. Il y avait « nous » et « nous »… ha ha ha Eh oui on a accès au resto et aux toilettes.
(Crédit photo Éric Beaupré – Merci)
Des gens y accèdent aussi par la mer, quelques catamarans ou petits groupes d’excursions sont passés: les nageurs se promènent plus loin, vers le nord-ouest, puis après une séance d’au plus 1 heure, ils repartent.
A pied, c’est une marche de +/- 25 minutes entre le Rockhouse et Negril; une marche à la file indienne sur route sans trottoir et on y découvre des commerces et des gens extra. Le Rockhouse et le Samsara qui est non loin sont des hôtels directement sur falaise, j’ai visité ces 2 endroits et j’y ai passé des journées complètes.
Le Samsara offre aussi de belles plateformes pour sauter, des escaliers menant à l’eau et plusieurs explorateurs apnéistes y vont. Toutefois, lors de nos visites, c’était plus vagueux et ce n’est pas le même type de resort ‘intime »… Le Samsara a un très beau site, mais ce n’est pas le même type d’hôtel. Moins luxueux, moins « mignon », mais très sympathique! 2 photos du Samsara:
Au Rockhouse, la mer y est plus douce et protégée des grands vents (c’est comme une petite baie): pas de méga vagues (alors qu’au Samsara c’était plus brasseux lors de la même journée).
Certes, je suis plongeuse, mais pas ma soeur; c’est ainsi que nous alternons entre plongée autonome et apnée lorsqu’on part en vacances ensemble.
Nous avons adoré Negril. Sur la 7 Miles, beaucoup de vendeurs, d’odeurs, de bruits… mais ça fait partie du kit…
Tandis qu’habiter sur les falaises.. C’est tout autre chose! et ça… j’ai totalement a-d-o-r-é… je me suis davantage sentie à l’aise au Rockhouse et au Samsara. Pour un prochain voyage, à mon budget, je considère le Samsara très sérieusement et aller au Rockhouse à volonté
Je crois qu’avant de partir pour Negril, le voyageur doit déterminer ce qu’il veut car tout est possible!
J’aimerais vous présenter Sara qui vient s’ajouter à notre équipe à titre de collaboratrice. Bienvenue Sara et merci de partager tes expériences avec nous!
Voici son texte de présentation que vous pouvez aussi retrouver dans la section Les blogueurs.
De nature simple et au bonheur facile… voilà 2 petites expressions pour résumer la voyageuse- plongeuse-randonneuse que je suis. C’est en respect à ses 2 expressions que j’espère vous faire voyager par mes chroniques.
Je trouve mon compte dans les voyages actifs et en mode sur-mesure et sans groupe (exception pour les groupes des bateaux de plongées :)) Je suis plongeuse certifiée Padi Open Water depuis 2010 et c’est toujours le but premier de mes voyages dans le sud: la plongée. Lors des jours sans plongée et/ou lors de ces bouts de journée « libre », je fais de l’apnée, de la course à pied, de la photo ou de la randonnée. J’aime voyager sans trop d’horaires, profiter pleinement de chaque journée, dès l’aube… sur mer et sur terre.
Je suis une voyageuse à budget calculé et, pour raisons professionnelles, je ne peux pas partir plus d’une semaine. Lorsque je planifie un voyage, je scrute les plans vol et hôtel, avec ou sans repas selon le prix, j’essaye différentes destinations dans le but de découvrir un nouveau coin de pays.
Une destination plongée me charmera par sa simplicité, par la réputation des centres de plongée et des récifs, par la beauté des plages, par l’ambiance et la chaleur, par la possibilité de découvertes hors sentier.
J’aime essayer des sites, des commerces et des centres de plongées qui me sont recommandés… et je me fais un devoir d’en donner tout autant en référant moi-même des endroits et en partageant mes avis sur les endroits visités. L’idée de collaborer avec plongeeenapnee.com m’apporte déjà un plaisir fou! Ce blog est une référence certaine pour le voyageur qui ne part pas sans son masque et tuba; c’est tout un honneur pour moi que de collaborer avec l’équipe!
J’aime écrire… Que mes textes et chroniques transcendent une émotion et qu’ils ramènent un bout d’ambiance vécue, c’est ce que je souhaite! J’y assemblerai souvenirs, trucs et astuces, références… et même le partage d’extraits de mes journaux de plongée.
Voici enfin le début de mon récit de voyage à Curaçao.
Nous étions à Curaçao le 4 février 2016 pour deux semaines en compagnie de nos bons amis Sylvie et Jean. Ce voyage de plongée en apnée a été réservé six mois d’avance avec plusieurs mois de préparation avant la réservation officielle. Pour ceux qui ne connaissent pas, Curaçao fait partie du groupe d’îles des petites Antilles appelé les îles Sous-le-Vent. Elle se trouve dans la mer des Caraïbes au large des côtes du Venezuela, entre les îles Néerlandaises d’Aruba et de Bonaire. On fait souvent référence à ces trois îles comme étant les îles ABC. Curaçao mesure 60 km de long, par 11 km de large et sa capitale est Willemstad.
Afin de vous mettre en contexte, on voulait réservé un appartement précis sur la côte Est de l’île où se trouve le plus beau snorkeleing, mais celui-ci n’était libre que pour douze jours. On a donc décidé de se louer un autre appartement sur la côte ouest pour deux nuits, où se situent les plus belles plages de l’île. Donc ce voyage allait combiner plages et récifs, mais on allait devoir changer d’appartement deux jours après notre arrivée
Nous avions un vol direct de Montréal à Curaçao qui est partie avec un peu retard, mais nous sommes tout de même arrivés à Curaçao avec 30 minutes d’avance. Notre joie c’est vite dissipée quand on a constaté qu’il y avait de la construction à l’intérieur de l’aéroport, donc une très longue attente de plus de deux heures avant de franchir la douane.
Pendant notre attente à l’aéroport, j’ai téléphoné la compagnie de location automobile pour les aviser de notre retard, car une navette nous attendait à l’extérieur. On a échangé quelques appels et finalement tout s’est arrangé et la navette nous a attendues comme prévu pour nous conduire à notre voiture. On a finalement pris possession de notre voiture vers 18h30. Le personnel de la compagnie location Prins car Rental ont été d’une gentillesse et d’une patience incroyable. Disons que notre premier contact avec le peuple de Curaçao a été au-delà de nos attentes. On sait très bien qu’en général les gens dans les îles sont très gentils et accueillants, mais on a été impressionnés par le service incroyable du personnel
En quittant le bureau de location, on s’est dirigé directement vers notre premier appartement le Lagun Blou qui est situé complètement à l’ouest de l’île. Quand on est arrivé, il faisait nuit et pas mal tous les commerces étaient fermés, nous n’avions donc pas d’eau, rien d’autre à boire, rien à manger, dans un coin complètement perdu de Curaçao. Après avoir parlé au propriétaire du complexe d’appartements, il nous a indiqué qu’il y aurait peut-être une épicerie d’ouverte dans la ville de Barber à environ 15 minutes d’automobile de notre appartement. Les indications du propriétaire étaient plus ou moins bonnes, on ne s’est donc pas rendu a Barber et décidé d’arrêter dans un petit commerce genre dépanneur perdu sur une route retirée. Les gens ont été très gentils et l’on a réussi à s’acheter quelques bières et bouteilles d’eau. Ils nous ont aussi indiqué la route vers un très bon restaurant assez près qui s’appelle le Rancho El Sobrino ou nous avons très bien mangé et reçu un très bon service pour environ 25$ US par couple.
Nous sommes ensuite retournés à l’appartement pour relaxer un peu et surtout profiter d’une bonne nuit de sommeil avant notre aventure de snorkeling. Notre appartement était situé complètement à l’ouest de l’île dans le secteur de Playa Lagun. C’était très mal indiqué au le bord de la route et on a eu de la difficulté à trouver l’endroit, vu que nous sommes arrivés et qu’il faisait noir. En fait, il faut se diriger vers Playa Lagun, traverser la plage en empruntant le chemin de terre et remonter de l’autre côté de la baie pour finalement trouver le Lagun Blou. En pleine nuit, l’endroit n’est pas trop invitant et on avait l’impression de s’enfoncer dans un endroit non habité. Après avoir tourné en rond pendant plusieurs minutes, on a finalement trouvé l’endroit qui était bien éclairé, clôturé et très sécuritaire.
L’appartement, ou devrais-je plutôt dire la maison que nous avons louée, comporte deux étages avec deux chambres à coucher, deux salles de bains complètes, salon, salle à manger et cuisine complète. Au deuxième étage, il y a un grand balcon attenant à la chambre avec un ensemble de patios complet. L’appartement est très grand et très propre. La vue sur la baie est absolument superbe et à couper le souffle.
Comme premier article sur Curaçao, j’ai décidé de simplement faire une liste de choses importantes à savoir à propos de Curaçao. Ce sont des notes que je prenais quotidiennement pour faire suite à des découvertes ou lorsqu’on obtenait des réponses aux questions qu’on se posait avant de partir. Pour des raisons de lisibilité, le terme NAF sera utilisé au travers l’article pour désigner la devise de Curaçao
La devise
La devise à Curaçao est le Florin (Antilles Guilder ou ANG ou encore NAF)
Vous ne pourrez pas trouver de Florin au Canada et c’est inutile d’essayer d’en trouver. Par contre, vous pouvez en retirer directement de presque tous les guichets automatiques sur l’île.
Tous les guichets automatiques de la banque Bankomatico, sont compatibles avec le protocole PLUS de la caisse populaire ou autre banque. Il y a aussi quatre guichets automatiques de la banque RBC
Les guichets automatiques vous donnent le choix de retirer votre argent en Florin ( ANG) ou en US, mais ce dernier est déconseillé, car vous perdrez au change. Les commerçants arrondissent les montants US à leur avantage et vous donnent le change en Florin.
Lorsque vous retirez de l’argent en Florin du guichet automatique, la conversion se fait directement en argent canadien. À titre d’exemple, nous avons retiré un premier 500 NAF et après conversion, le montant débité était de 398$ CAD. La deuxième fois que nous avons retiré un autre 500 NAF, cette fois le montant était de 401$ CAD
Le Florin et l’argent US sont acceptés partout sur l’île, mais renseignez-vous toujours si les prix affichés sont en Florin ou en US. Vous pourriez avoir des surprises autrement
Lorsque vous payez par carte de crédit, le montant est facturé en US et ensuite converti en Canadien par votre institution et selon le taux en vigueur
Je conseille donc de partir avec un peu d’argent US pour votre arrivée sur l’île et vous pourrez par la suite obtenir facilement des Florins
Location de voiture
Nous avons loué notre voiture, une Nissan Almera chez Prins car rental où nous avons eu un excellent service tout au long de nos deux semaines. Le montant total de la location incluant la’assurance était de 584,74$ US pour deux conducteurs pendant deux semaines.
Il est fortement suggéré d’avoir un permis de conduire international pour conduire à Curaçao. Vous pouvez en obtenir un chez CAA Québec pour 25$ CAD
Toujours prendre des assurances avec la location automobile. Si vous ne voulez pas payer la pleine assurance, couvrez votre location pour un montant déductible que vous serez à l’aise de payer
Ils ont deux types d’assurances disponibles :
Pour un montant additionnel 5$ par jour, vous êtes couverts à 100% avec un montant déductible de 200$ US en cas d’accident
Pour un montant additionnel de 15$ par jour, vous êtes couverts à 100% avec aucun montant déductible
Avoir un GPS ou une application GPS pour votre appareil mobile et qui fonctionne sans Wi-Fi. Pour Android, je conseille l’application Maps.me qui fonctionne très bien à Curaçao et qui détient une grosse base de données qui permet de rechercher tous les endroits par nom ou par adresse, incluant les sites de plongée. C’est la meilleure application de GPS que j’ai trouvée pour voyager. L’application est disponible pour Android et pour Apple
Pour les inconditionnels de Google maps, c’était pratiquement inutilisable, même en ayant téléchargé hors-ligne à l’avance les cartes de Curaçao. L’application était lente, imprécise et pas mieux qu’une carte en papier. Donc la première option de Maps.me est la meilleure.
Si croyez pouvoir vous passer d’un GPS et vous orienter avec des cartes, alors bonne chance à vous, car la majorité des routes ne sont pas identifiées et les gens sur Curacao conduisent vite, ne font jamais d’arrêt et ne sont pas très patient. Soyez toujours très prudent en conduisant.
Avoir un cellulaire qui fonctionne dans le pays de destination et qui peut fonctionner avec les numéros d’urgences locaux.
Notre téléphone ne fonctionnait pas pour faire le 199 (service d’évaluation d’urgence en cas d’accident) mais on pouvait communiquer directement avec l’agence de location qui s’occupait de faire le 199 pour nous
Contrairement à Bonaire, il est conseiller de toujours barrer les portières et lever les vitres. Ne jamais laisser d’objets de valeur à la vue dans la voiture et si possible, ne jamais transférer les objets de valeur de la voiture au coffre à la vue de tout le monde dans les stationnements. Il ne nous est rien arrivé de malheureux avec les vols pendant notre séjour, mais une personne avertie sera toujours plus prudente
L’île de Curaçao
Le coût de la vie est similaire à celui du Québec. Certaines choses sont plus chères et d’autres moins, donc ça finit par s’équilibrer.
Vous pouvez avoir une bonne bouteille de vin comme un Trapiche Malbec pour 11 NAF ce qui équivaut à environ 8,80$ CAD ce qui est moins cher qu’au Québec
L’épicerie nous a couté 918,60 NAF pour quatre adultes pendant deux semaines, ce qui équivaut à 765$ CAD, ce qui selon moi est très raisonnable. En tenant compte du fait qu’il faut tout acheter au départ comme les condiments et les épices, l’épicerie a couté environ 95$ CAD par personne par semaine
Nous avons payé l’essence à 1,31 NAF le litre pour un total de 89,75 NAF pour deux semaines, soit environ 75$ CAD
Plusieurs noms et mots en Deutch s’écrivent avec des lettres en double. Donc si vous voyez des noms d’endroits qui vous semblent écrits bizarrement, ce ne sont pas des fautes d’orthographe
La population de Curaçao est de 153,500. Ce n’est donc pas une petite île comme Bonaire.
La langue parlée est le Papiamento dont environ 60 % du lexique de la langue vient du portugais, 25 % de l’espagnol, et le reste du néerlandais, du français, de l’anglais et de langues africaines. Quand on écoute attentivement, on peut facilement entendre des mots espagnols
La ville de Willemstad est située au centre de l’île et 98,500 personnes y habitent, soit environ 65% de la population totale de Curaçao
La plupart des plages sont payantes. En fait, souvent ce sont les chaises que l’on doit payer et l’accès à la plage est gratuit. Si vous allez simplement faire de la randonnée palmée, vous n’aurez pas à payer. La moyenne est environ 7 NAF par chaise pour la journée. Il y a aussi quelques plages qui font payer pour le stationnement. Sur nos deux semaines de vacances, nous avons payé seulement deux fois pour des chaises et une fois 10 NAF pour un stationnement
Arrivez tôt sur les plages si vous voulez avoir une bonne place. Il y a des croisières presque tous les jours et les chaises disparaissent rapidement
Les plus belles plages de sable sont situées sur la côte Ouest de l’île qui est plus à l’abri des vagues. La plupart des plages sont dans de petites baies protégées où l’on peut aussi faire de la plongée en apnée en longeant les parois de la baie
Par contre, la plupart des plages sont un mélange de débris de coraux et de sable
Les plus beaux sites de plongée en apnée sont sur la côte Est de l’île qui est souvent inaccessibles à cause des vagues. De ce côté de l’île, je n’ai vu aucune plage de sable, strictement des débris de coraux et les souliers de plage sont fortement suggérés
Vous devez absolument visiter le centre-ville de Willemstad avec ses petites maisons de couleurs et son pont flottant qui se déplace pour laisser passer les bateaux dans la baie. Il y a une grande section piétonnière avec plusieurs commerces et même quelques outlets (magasins d’usine). La plupart des commerces ferment à 18 h, mais quelques restos restent ouverts jusqu’à 21 h
Si vous allez dans le secteur de Willemstad, vous devez aller visiter Mambo beach Boulevard. Il s’agit d’une allée piétonnière sur le bord de l’eau où il y a plein de petits commerces, de restaurants et quelques discothèques qui s’activent le soir venu.
La plongée
Sur tous les sites de plongée et les plages , le courant passe normalement de la gauche vers la droite, donc les plus beaux récifs sont toujours du côté gauche de la baie. Quand il y a des orages, les vagues vont s’écraser du côté droit de la baie, donc les coraux sont habituellement plus abîmés du côté droit
Voici la liste des sites de plongée en apnée répertoriés selon le secteur de l’île. En utilisant l’application Maps.me mentionnée plus haut, vous pourrez facilement retrouver ces endroits en inscrivant simplement le nom. Si vous ne trouvez pas avec le nom officiel, essayez avec un nom alternatif entre les parenthèses
À l’est de Willemstad
Directors Bay
Tugboat
Playa Caracasbaai
West Caracasbaai
Jan Thiel
À l’ouest de Willemstad
Playa Piscadera (Piscadera Playa Largu, Long Beach)
Blue Bay (Blauwbaai)
Vaersenbaai (Vaersen Bay, Kokomo Beach)
Milieu de la côte ouest
Playa Daai Booi (Daaibooi Bay, Daaibooibaai)
Playa Porto Marie (Playa Porto Mari, The Valley)
Playa Cas Abou (Cas Abao)
Playa Largu (Long Beach)
Côte Ouest
Santu Pretu (Black Sand Beach, Boca/Boka)
Playa Santa Cruz (Boca/Boka Santa Cruz)
Playa Lagun
Playa Jeremi
Playa Kenepa Chiki (Klein Knip, Little Knip)
Playa Abou (Playa Kenepa Grandi, Grote Knip)
Playa Kalki (Alice In Wonderland)
Parce que plusieurs plages sont constituées d’un mélange de débris de coraux et de sable, je vous conseille fortement des palmes ouvertes avec chausson en néoprène pour vous permettre d’entrer et sortir de l’eau de façon plus sécuritaire. Les palmes ouvertes avec chausson sont plus faciles à mettre et enlever une fois à l’eau
Si vous n’avez pas de palmes ouvertes avec chaussons en néoprène, apportez des souliers de plages que vous pourrez enlever une fois assez loin à l’eau pour flotter et enfiler vos palmes chaussantes. Vous pourrez attacher vos souliers de plage après vous à l’aide d’un mousqueton, ou tout simplement les mettre dans votre combinaison ou maillot pour les avoir à portée de main au moment de sortir de l’eau
Attention aux courants
L’océan coule comme une rivière. Ce flux est appelé courant est différent des vagues et peut se déplacer dans la direction opposée aux vagues. Les courants océaniques peuvent se déplacer de gauche à droite le long du rivage, ou vous éloigner du rivage, être fort près du rivage et faible plus loin, ou faible près du rivage et plus fort dans les différents endroits où vous palmez
Comment reconnaître que vous êtes dans un courant
La meilleure façon de savoir est d’arrêter de palmer et regarder vers le fond de l’océan. Pouvez-vous détecter un changement dans votre position par rapport au fond de l’océan immobile? Oui? À quelle vitesse vous déplacez-vous? Pouvez-vous facilement nager en sens contraire et revenir au point que vous regardiez? Où faut-il un peu d’effort pour revenir en arrière, où vous faites du sur-place?
Soyez toujours prudent avec les courants. Il est très difficile et parfois même impossible de nager une distance quelconque à contre-courant.
Voilà en gros les points importants que j’ai retenus de Curaçao et que je tenais à partager avec vous avant de publier mon article officiel qui devrait paraître en ligne d’ici quelques semaines.
Voici les informations pour contacter les personnes locales dont nous avons utilisé les services lors de nos excursions :
Excursion à la Havane
Nous avons fait une excursion à La Havane en voiture d’époque avec un guide qui parle très bien français. C’était ma quatrième fois à La Havane et c’est de loin la plus belle excursion que j’ai faite. Notre guide s’appelait Maykel et le conducteur s’appelle Lemier. Maykel parle parfaitement français et à l’unanimité, nous avons été complètement charmés. Au début, on visite certains des sites les plus connus en voiture et ensuite, le chauffeur nous dépose à un endroit spécifique avec le guide pour aller faire le tour de la vieille Havane à la marche. C’était absolument incroyable et Maykel connaît très bien l’histoire de Cuba. Ils e fera un plaisir de répondre à toutes vos questions. Je recommande fortement les services de Maykel et Lemier
Au moment où nous avons fait notre excursion, soit au mois de septembre 2015, nous avons payé 70 CUC au total pour les 3 personnes (moi, Marie-Josée et sa fille). Veuillez noter que les prix peuvent changer.
Maykel à gauche et Lemier à droite
La voiture utilisée
L’intérieur de la voiture
L’intérieur de la voiture
La vieille Havane
La vieille Havane
La vieille Havane
La vieille Havane
Je n’ai pas beaucoup d’informations pour contacter Maykel directement mis à part son cellulaire qui est le 53 357933, mais si vous allez à Jibacoa, demander à Kiki à la réception et il vous mettra en contact avec Maykel
Kiki à la réception du Memories Jibacoa
Excursion à Playa Coral et Playa Artista
Nous avons aussi utilisé les services de Odeitty Sosa pour faire notre deuxième excursion à Playa Coral et Playa Artista. Odeitty se spécialise dans toutes sortes d’excursions personnalisées, mais il ne parle pas français. Par contre son anglais est impeccable et facile à comprendre
photo ici
Voici une liste des différentes excursions disponibles :
Le prix des excursions varie de 70 CUC à plus de 250 CUC pour aller à jusqu’à Trinidad. Les prix sont toujours pour la voiture et pour toute la journée, peu importe le nombre de passagers (habituellement un maximum de 4 passagers). Au moment où nous avons fait notre excursion, soit au mois de septembre 2015, nous avons payé 70 CUC au total pour les 4 personnes (moi, Marie-Josée, Dominique et Guy). Veuillez noter que les prix peuvent changer.
Je tiens à m’excuser pour le délai de parution de mes articles depuis notre retour de Jibacoa en septembre 2015. Nous avons entrepris des rénovations majeures à la maison et c’est ce qui a occupé 95% de mon temps libre pendant plus de trois mois. L’autre 5% était occupé par mon autre blogue, où je diffuse aux deux semaines une émission Internet (podcast) sur la technologie et d’une durée d’environ 2 heures. Pour ceux que ça pourrait intéresser, vous pouvez visiter le blogue à http://www.bloguelinux.ca
Je vais commencer par mentionner que de tous mes voyages à Cuba, je n’ai jamais eu une mer aussi calme, pendant une aussi longue période de temps, avec du soleil chaque jour. Il n’y a qu’une seule journée que je n’ai pas fait de plongée en apnée et c’est tout simplement parce que j’étais fatigué. Autrement, on a fait d’une à deux sorties par jour. C’est assez exceptionnel pour cette période de l’année et ça nous a permis d’explorer le récif beaucoup plus à fond que d’habitude. J’ai d’ailleurs préparé de nouvelles cartes et donné un nom à chaque section du récif afin de s’y retrouver plus facilement
Pour vous donner une idée des distances, lors d’une journée de mer très calme et sans vagues, on s’est rendu au 3/4 du récif éloigné ce qui donne plus de 800 mètres de la rive. À cette distance, malgré l’absence de vagues, la mer se gonfle et on sent fortement le courant du large. Il faut être très prudent à cette distance. Dans notre cas, on se faisait voyager par le gonflement de la mer. On a décidé de rebrousser chemin.
La première journée, l’eau était un peu trouble alors on a décidé d’explorer la région de la piscine et du centre. C’est l’endroit le plus facilement accessible et idéal pour les débutants qui veulent découvrir un premier récif. Malgré le nombre de fois que j’ai exploré la piscine, j’ai découvert quelque chose de nouveau que je passais à côté à chaque fois, parce que je voulais toujours allez au large sur les plus gros récifs le plus rapidement possible ; il y a du côté droit éloigné de la piscine, un magnifique jardin de cornes d’élans. J’avais déjà remarqué quelques cornes d’élans à cet endroit, mais je ne m’étais jamais aventuré sur le récif lui-même. Cette fois on se dirigeait pour aller visiter tout le secteur droit du récif et je voulais passer par la piscine et je suis tombé sur ce jardin. Il y en a plusieurs, de différentes grosseurs et la majorité en excellente santé. Si la marée n’est pas trop basse et qu’il n’y a pas trop de vagues, vous pouvez vous laisser flotter doucement au-dessus des cornes d’élans qui vont passer très près de votre corps. Le spectacle est de toute beauté.
Une petite mise en garde ; la piscine semble être un endroit très inoffensif et sans dangers, mais il y a du coté droit éloigné, un canal qui permet de sortir de la piscine vers le large pour explorer le récif de l’extérieur. Ce canal peut être dangereux quand il y a beaucoup de vagues et du courant, vous pourriez vous faire aspirer vers l’extérieur et vers le large. Encore une fois, c’est n’est qu’une mise en garde et vaut mieux toujours être prudent. Donc, vérifiez la force du courant avant de traverser ce canal.
Notre première vraie sortie était pour explorer le côté droit du récif. On n’avait jamais exploré ce secteur et nos amis Manon & Yves nous ont fortement suggéré d’y aller. En effet le récif de ce côté est très différent ; si le côté gauche du récif est spectaculaire par sa grosseur et la hauteur de ses parois, celui de droite nous pousse à la recherche et l’exploration. Le récif est très large et presque plat en étant un peu plus bombé au milieu, à l’endroit où les vagues viennent se briser. Les premiers 200 mètres sont vraiment très beaux ; il y a une abondance de coraux en santé et assez près de la surface. Habituellement, selon le courant, vous allez palmer à contre-courant en allant vers la droite et vous laissez dériver tranquillement pour revenir à votre point de départ, tout en explorant à fond le récif. J’adore faire ce genre de randonnée palmée où tout est calme, le récif est très près de la surface et qu’on arrête presque à tous les mètres pour essayer de trouver une créature qui pourrait se cacher dans un bouquet de corail de feu. Plus on s’éloigne vers la droite et moins il y a de beaux coraux pour finalement laisser place à un fond de corail dur et gris qui ressemble à un désert. On est allé assez loin vers la droite pour vous confirmer que le plus beau se retrouve vraiment dans les premiers 200 mètres.
Comme il est de coutume, à chaque fois que nous allons à Jibacoa, nous allons faire une virée à Playa Coral afin d’explorer un autre récif et du coup on va aussi à Varadero pour profiter un peu des belles plages. De plus cette année, la fille de Marie-Josée était avec nous pour la première semaine et disons que Jibacoa, n’est pas l’endroit idéal pour une jeune fille qui aime profiter des plages. Alors, raison de plus pour justifier notre sortie. J’ai loué une voiture sous-compacte au kiosque habituel situé juste à côté de l’hôtel et j’ai eu une surprise lorsqu’il est venu le temps de payer ; le montant de la location pour une journée avait doublé par rapport aux années précédentes. Il a passé de 60CUC en 2014 à 120CUC pour une journée en 2015. Quand on ajoute le taux de change américain sur la transaction, on est rendu à environ 150$ CAD pour louer une sous-compacte pour une journée. J’ai tout de même loué la voiture, car toute notre journée était déjà planifiée, mais disons je j’allais nous trouver une autre solution moins coûteuse pour y retourner au cours de notre deuxième semaine
Le récif à Playa Coral est tout à fait superbe et d’une beauté incroyable. On dirait que la vie et les couleurs s’améliorent à chaque visite. Si vous avez la chance d’y aller par une mer calme, sortez en ligne droite jusqu’à l’endroit où le récif coupe et tombe à environ 3 mètres et laissez-vous flotter au-dessus du récif en vous dirigeant vers la droite. Vous pouvez explorer sur une distance d’environ 500 mètres et plus vous vous éloignez vers la droite et plus le récif est beau et en santé. Malgré que le récif de Playa Coral soit moins imposant que ce lui de Jibacoa, il rivalise en beauté avec le secteur du plateau à Jibacoa. Si vous êtes habitués, en explorant plus près de la rive, il y a des endroits où le récif n’est qu’à quelques centimètres de votre corps et vous pouvez rester là de façon quasi stationnaire pour explorer le récif de très près. On y découvre parfois de minuscules créatures. Notre randonnée à Playa Coral a été tout à fait exceptionnelle, au point où nous avons décidé d’y revenir au cours de notre 2e semaine, mais avec un autre moyen de transport sans avoir à louer de voiture
Sur le chemin du retour de Playa Coral, arrêtez-vous au centre touristique du pont de Bucanayaga, tout d’abord parce qu’il s’agit du pont le plus haut de Cuba (110 mètres) et deuxièmement, parce qu’il font les meilleurs Piña colada du Cuba. Ils sont assez chers, mais ça vaut la peine d’en déguster un tout en regardant la vue superbe.
Nous avons rencontré plusieurs personnes de différentes régions au cours de nos deux semaines. Certains arrivaient de l’Ontario, d’autres de la région d’Ottawa et la plupart du Québec. Ils connaissaient tous PlongéeEnApnée.com et plusieurs avaient imprimé et fait plastifier nos cartes pour s’orienter sur les récifs. De belles rencontres et de bonnes discussions avec des passionnées de snorkeling. Ç’a été un plaisir de vous rencontrer :
Frank et Connie Lee
Stephen Fok
Manon et Jean
Dominique et Guy
Claudette et Jean-Guy
Chantal et Denis
Désolé si j’ai oublié quelqu’un. J’avais pris en note les noms de tout le monde rencontré, mais certaines notes prises sur papier se sont perdues lors du voyage de retour. C’est pourquoi habituellement je note tout dans mon portable. Faites-moi savoir si je vous ai oublié et j’ajouterai votre nom à la liste.
Vers la fin de la première semaine, on a commencé à voir apparaître des petites méduses d’environs la grosseur d’une balle de ping-pong. Elles étaient non urticantes et totalement inoffensives et se déplaçaient en bancs assez importants pour couper l’accès au récif. Donc, à plusieurs endroits, il fallait traverser le banc de méduses pour se rendre au large. Mis à part la sensation de gélatine entre vos doigts et le fait qu’elles viennent s’écraser sur votre masque en nageant, c’était sans danger. Nous avons traversé le banc de méduses à plusieurs reprises et sur plusieurs mètres. Soyez toujours prudents en présence de méduses ; dans notre cas elles étaient inoffensives, mais selon les saisons et les courants, vous pouvez rencontrer différents types de méduses, comme la Physalie (Physalia) dont le venin est dangereux pour l’humain.
La vidéo de Playa Coral du banc de plusieurs petites méduses, à un point tel que l’appareil photo a de la difficulté à faire la mise au point
Nous sommes retournés à Playa Coral au cours de la deuxième semaine, mais cette fois nous étions accompagnés de nos amis Dominique et Guy rencontrés au cours de la première semaine. Nous avions convenus que de louer une voiture était trop cher, nous avons donc eu recours aux services de Odeitty Sosa qui travaille à l’hôtel de Jibacoa et qui gère aussi une entreprise privée qui offre des services d’excursions en tout genre en voiture d’époque. Vous le trouverez principalement au bar de la piscine les journées qu’il travaille, sinon demandez à n’importe quel employé à l’accueil ou dans les bars et ils vous indiqueront où et quand le rejoindre.
On a donc réservé les services de Odeitty toute la journée du 7 septembre pour aller passer l’avant-midi à Playa Coral et à notre retour faire une deuxième sortie palmée à Playa Artista qui se trouve environ à 4 km de l’hôtel de Jibacoa. Tout le monde dit connaître Playa Artista, mais les indications diffèrent toujours d’une personne à l’autre. Cette fois on allait avoir l’heure juste concernant cette plage
Arrivée à Playa Coral, la mer est calme et plate comme un miroir. L’eau est translucide et on peut voir à plusieurs mètres sans problèmes. Cette randonnée palmée sera exceptionnelle et de plus Odeytti sera avec nous dans l’eau tout au long de la randonnée. Nous avons palmé plus loin que jamais vers la droite, on était presque rendu au 2e site qui offre des services à Playa Coral. Cette plongée a été notre plus belle à date sur Playa Coral ; on a pu explorer très loin et rentrer très profondément dans le récif, à des endroits où seulement quelques centimètres d’eau nous séparaient du corail. Cet endroit est d’une grande beauté avec des coraux vivants et en santé et chaque fois que j’y retourne je le découvre un peu plus. Comme je dis toujours, ce récif est différent de celui de Jibacoa du fait qu’il est moins massif et haut, mais côté beauté, couleurs et santé, il n’a rien à envier à tout ce que j’ai pu voir dans ma vie.
Encore une fois ici on a croisé quelques petits bancs de méduses qui étaient non urticantes et mise à part le fait que ce n’est pas plaisant au touché, ça n’enlève absolument rien au merveilleux spectacle que nous offre Playa Coral
Après Playa Coral, Odeitty nous a conduits vers Playa Artista qui se situe à environ 4 km de notre hôtel à Jibacoa. Je ne sais pas si ceux qui y sont allés à la marche se sont retrouvés au même endroit que nous, mais c’est vraiment une très bonne distance de l’hôtel et la plage n’est pas visible de la route. En fait lorsque Odeitty s’est stationné, tout ce qu’il y avait c’était un vieux chemin en gravier qui semblait barré par une clôture et jamais je n’aurais pensé qu’il y avait une plage à cet endroit. Par contre, si on descend la route à la marche, on croise une très belle plage à la droite. Il y avait beaucoup de locaux et malgré la beauté de l’endroit, c’était très malpropre ; il y avait plein de bouteilles de bière vides ainsi que des détritus un peu partout.
En entrant à l’eau, on a eu droit un peu au même spectacle que sur la plage ; le fond marin près de la plage est plein de bouteilles de bières et de sacs de plastique. À ce niveau, et à cet endroit, les Cubains ne sont pas mieux que les Dominicains ; aucun respect pour leur environnement et l’océan. On a palmé le long de la rive pour quelques minutes jusqu’à ce que je commence à me demander ce que nous étions venus faire à cet endroit. Guy et Dominique ont trouvé des carcasses de tortues près de la rive. On peut donc en déduire qu’ils s’attaquent à des tortues pour les différents produits dérivés. On a décidé de suivre Odeitty plus au large tandis que Guy et Dominique ont décidé de rester plus près de la rive et explorer de plus près les carcasses de tortues.
Malgré la pollution près de la rive, on a vraiment bien fait de suivre Odeitty et de se diriger vers le large ; à environ 300 mètres de la rive, tout devient moins profond et on commence à apercevoir un récif qui semble bien ordinaire au départ, mais plus on entre à l’intérieur du récif et plus ça devient incroyablement beau. En fait , ce récif a été une découverte incroyable. Je ne m’attendais vraiment pas à voir quelque chose d’aussi beau à cet endroit. Encore une fois, complètement différent des deux autres récifs (Jibacoa et Playa Coral) ; c’est comme si on avait une autoroute de sable blanc entre deux récifs d’environ 3 mètres de profondeur. L’eau était claire et les couleurs incroyables. Ce récif est comparable à la beauté de celui de Playa Coral. Il est assez long pour y passer quelques heures, mais nous avons décidé de couper court, car le temps avançait et notre journée avec Odeitty achevait. C’est certain qu’à notre prochaine visite à Jibacoa, nous viendrons explorer ce récif plus en détail et à plusieurs reprises. J’ai été franchement impressionné
Playa Coral
Playa Artista
La journée avant notre départ, on a formé un petit groupe que j’allais guider jusqu’au fameux canon sur le récif du plateau. On dirait que pour cette journée tous les éléments de la mer se sont consultés et ont décidé de nous offrir la plus belle expérience de randonnée palmée possible. On s’est dirigés directement au canon afin d’en prendre quelques photos et ensuite on a pu explorer complètement le récif du plateau dans le secteur peu profond. Ce secteur est incroyable et les coraux sont d’une grande beauté. Ce n’est vraiment pas profond et il fallait même à l’occasion se retirer vers des endroits plus profonds pour se délier les muscles du cou et du corps, car on finit par se fatiguer à rester droit comme une planche et se laisser flotter avec quelques centimètres d’eau qui vous sépare des coraux.
Je sais que je le répète souvent, mais c’était la première fois que je pouvais entrer aussi profondément dans le secteur du plateau. Il n’y avait aucune vague et mer était comme un miroir. Ç’a été une très belle sortie de plus de deux heures qui terminait très bien nos deux semaines à Jibacoa. De belles rencontres, de belles plongées, de la belle température et en bonne compagnie, Jibacoa 2015 a été un voyage de rêve et malgré que c’était notre cinquième fois à cet endroit, nous y reviendrons encore assurément lorsqu’on aura une rage de randonnée palmée et que l’on recherche une valeur sure.
Je vais mettre en ligne prochainement un article avec les informations de contact pour les excursions qu’on a fait pendant notre séjour
Je tenais à vous faire une petite mise à jour puisque ça fait un certain temps que je n’ai pas écrit sur le blogue. En fait, je n’ai même pas encore terminé la revue de notre dernier voyage à Jibacoa. J’ai simplement publié un court article sur l’hôtel et je n’ai pas encore décrit nos deux superbes semaines de snorkeling avec du soleil tous les jours et une mer calme et plate comme un miroir pendant deux semaines.
Nous avons décidé cette année de faire de rénovations majeures à la maison, ce qui a occupé la majorité de mon temps cet automne. Il me reste donc au moins quatre articles à écrire et plusieurs photos de notre dernier voyage à Jibacoa à mettre en ligne d’ici quelques semaines et si possible, avant notre départ pour Curaçao en février.
Autre nouveauté à venir, le visuel du site de plongée en apnée va changer d’ici quelques semaines. Je vais mettre un nouveau thème beaucoup plus épuré qui facilitera la navigation dans le site et la lecture des articles en utilisant des polices plus grandes et de meilleure qualité
Nous avons aussi ouvert une page Facebook où vous pouvez nous suivre et laisser des commentaires
Les rénovations sont presque terminées, donc je vais pouvoir me remettre à écrire prochainement.
Merci à tous ceux qui nous suivent de façon assidue au travers nos récits de voyage.
Tout d’abord, j’aimerais remercier tout le personnel de l’hôtel qui a été très gentil et plus particulièrement Sarah Capote et Julie Lasanté qui ont été d’une grande patience avec nous et toutes nos questions. Sarah est aux relations publiques et Julie est la nouvelle directrice générale de l’hôtel, elle est québécoise, elle parle français et elle compte apporter plusieurs améliorations à l’hôtel.
Cet article concernant l’hôtel n’est pas une revue élaborée mais plutôt une mise à jour pour faire suite à l’article de Manon publié le 1 juillet 2015.
Les tables et chaises qui ont été placées dehors à l’avant de l’hôtel ne font pas seulement le plaisir des fumeurs, mais aussi tout le monde qui veut profiter un peu de la brise, car il fait tellement chaud à ce temps de l’année.
Il y a toujours des pots d’eau à l’extérieur du lobby mais on pas vu de thé glacé au cours des deux semaines. On a beaucoup apprécié l’eau qui nous permettait de remplir nos tasses thermos facilement.
Il n’y a plus de thèmes au buffet de la salle à manger. C’est maintenant divisé en six sections
Section pour les entrées ou l’on peut trouver des fromages, condiments, viandes froides, etc.
Section pour viandes sur le grill où vous pouvez faire griller du poulet, boeuf et porc à votre goût
Section buffet où l’on trouve surtout des accompagnements comme les légumes, patates, etc.
Section pour le poisson sur le grill
Section pour la pièce de viande principale. Tous les soirs une nouvelle pièces de viande
Les machines à café dont parle Manon dans son article, étaient débranchées et mises au rancart dans un coin de la salle à manger. Julie nous a mentionné que les machines brisaient souvent et n’étaient pas fiable. Ils ont préféré les retirer complètement pour éviter les désagréments.
Les cubains sont de retour sur la plage. Du moins, pendant les deux semaines que nous y étions, il y en avait tous les jours, avec leurs enfants et il y avait aussi occasionnellement des marchands sur la plage entre le Memories et le Villa Jibacoa. Ils sont tous très gentils et pas dérangeants.
Ils sont en train de remplacer tous les climatiseurs des chambres. En fait il s’agit de gros unités qui climatisent plusieurs chambres à la fois et la plupart arrivent en fin de vie, donc la dernière chambre au bout de ligne est souvent celle qui est le moins bien climatisée. Vu les chaleurs intenses du mois de septembre, plusieurs personnes se sont plains de la chaleur dans les chambres. Il n’y a pas ce problème en temps normal. Il faut tenir compte que le processus de remplacement est assez long, on est à Cuba et tout n’est pas toujours facilement disponible.