Voici les informations pour contacter les personnes locales dont nous avons utilisé les services lors de nos excursions :
Excursion à la Havane
Nous avons fait une excursion à La Havane en voiture d’époque avec un guide qui parle très bien français. C’était ma quatrième fois à La Havane et c’est de loin la plus belle excursion que j’ai faite. Notre guide s’appelait Maykel et le conducteur s’appelle Lemier. Maykel parle parfaitement français et à l’unanimité, nous avons été complètement charmés. Au début, on visite certains des sites les plus connus en voiture et ensuite, le chauffeur nous dépose à un endroit spécifique avec le guide pour aller faire le tour de la vieille Havane à la marche. C’était absolument incroyable et Maykel connaît très bien l’histoire de Cuba. Ils e fera un plaisir de répondre à toutes vos questions. Je recommande fortement les services de Maykel et Lemier
Au moment où nous avons fait notre excursion, soit au mois de septembre 2015, nous avons payé 70 CUC au total pour les 3 personnes (moi, Marie-Josée et sa fille). Veuillez noter que les prix peuvent changer.
Maykel à gauche et Lemier à droite
La voiture utilisée
L’intérieur de la voiture
L’intérieur de la voiture
La vieille Havane
La vieille Havane
La vieille Havane
La vieille Havane
Je n’ai pas beaucoup d’informations pour contacter Maykel directement mis à part son cellulaire qui est le 53 357933, mais si vous allez à Jibacoa, demander à Kiki à la réception et il vous mettra en contact avec Maykel
Kiki à la réception du Memories Jibacoa
Excursion à Playa Coral et Playa Artista
Nous avons aussi utilisé les services de Odeitty Sosa pour faire notre deuxième excursion à Playa Coral et Playa Artista. Odeitty se spécialise dans toutes sortes d’excursions personnalisées, mais il ne parle pas français. Par contre son anglais est impeccable et facile à comprendre
photo ici
Voici une liste des différentes excursions disponibles :
Le prix des excursions varie de 70 CUC à plus de 250 CUC pour aller à jusqu’à Trinidad. Les prix sont toujours pour la voiture et pour toute la journée, peu importe le nombre de passagers (habituellement un maximum de 4 passagers). Au moment où nous avons fait notre excursion, soit au mois de septembre 2015, nous avons payé 70 CUC au total pour les 4 personnes (moi, Marie-Josée, Dominique et Guy). Veuillez noter que les prix peuvent changer.
Je tiens à m’excuser pour le délai de parution de mes articles depuis notre retour de Jibacoa en septembre 2015. Nous avons entrepris des rénovations majeures à la maison et c’est ce qui a occupé 95% de mon temps libre pendant plus de trois mois. L’autre 5% était occupé par mon autre blogue, où je diffuse aux deux semaines une émission Internet (podcast) sur la technologie et d’une durée d’environ 2 heures. Pour ceux que ça pourrait intéresser, vous pouvez visiter le blogue à http://www.bloguelinux.ca
Je vais commencer par mentionner que de tous mes voyages à Cuba, je n’ai jamais eu une mer aussi calme, pendant une aussi longue période de temps, avec du soleil chaque jour. Il n’y a qu’une seule journée que je n’ai pas fait de plongée en apnée et c’est tout simplement parce que j’étais fatigué. Autrement, on a fait d’une à deux sorties par jour. C’est assez exceptionnel pour cette période de l’année et ça nous a permis d’explorer le récif beaucoup plus à fond que d’habitude. J’ai d’ailleurs préparé de nouvelles cartes et donné un nom à chaque section du récif afin de s’y retrouver plus facilement
Pour vous donner une idée des distances, lors d’une journée de mer très calme et sans vagues, on s’est rendu au 3/4 du récif éloigné ce qui donne plus de 800 mètres de la rive. À cette distance, malgré l’absence de vagues, la mer se gonfle et on sent fortement le courant du large. Il faut être très prudent à cette distance. Dans notre cas, on se faisait voyager par le gonflement de la mer. On a décidé de rebrousser chemin.
La première journée, l’eau était un peu trouble alors on a décidé d’explorer la région de la piscine et du centre. C’est l’endroit le plus facilement accessible et idéal pour les débutants qui veulent découvrir un premier récif. Malgré le nombre de fois que j’ai exploré la piscine, j’ai découvert quelque chose de nouveau que je passais à côté à chaque fois, parce que je voulais toujours allez au large sur les plus gros récifs le plus rapidement possible ; il y a du côté droit éloigné de la piscine, un magnifique jardin de cornes d’élans. J’avais déjà remarqué quelques cornes d’élans à cet endroit, mais je ne m’étais jamais aventuré sur le récif lui-même. Cette fois on se dirigeait pour aller visiter tout le secteur droit du récif et je voulais passer par la piscine et je suis tombé sur ce jardin. Il y en a plusieurs, de différentes grosseurs et la majorité en excellente santé. Si la marée n’est pas trop basse et qu’il n’y a pas trop de vagues, vous pouvez vous laisser flotter doucement au-dessus des cornes d’élans qui vont passer très près de votre corps. Le spectacle est de toute beauté.
Une petite mise en garde ; la piscine semble être un endroit très inoffensif et sans dangers, mais il y a du coté droit éloigné, un canal qui permet de sortir de la piscine vers le large pour explorer le récif de l’extérieur. Ce canal peut être dangereux quand il y a beaucoup de vagues et du courant, vous pourriez vous faire aspirer vers l’extérieur et vers le large. Encore une fois, c’est n’est qu’une mise en garde et vaut mieux toujours être prudent. Donc, vérifiez la force du courant avant de traverser ce canal.
Notre première vraie sortie était pour explorer le côté droit du récif. On n’avait jamais exploré ce secteur et nos amis Manon & Yves nous ont fortement suggéré d’y aller. En effet le récif de ce côté est très différent ; si le côté gauche du récif est spectaculaire par sa grosseur et la hauteur de ses parois, celui de droite nous pousse à la recherche et l’exploration. Le récif est très large et presque plat en étant un peu plus bombé au milieu, à l’endroit où les vagues viennent se briser. Les premiers 200 mètres sont vraiment très beaux ; il y a une abondance de coraux en santé et assez près de la surface. Habituellement, selon le courant, vous allez palmer à contre-courant en allant vers la droite et vous laissez dériver tranquillement pour revenir à votre point de départ, tout en explorant à fond le récif. J’adore faire ce genre de randonnée palmée où tout est calme, le récif est très près de la surface et qu’on arrête presque à tous les mètres pour essayer de trouver une créature qui pourrait se cacher dans un bouquet de corail de feu. Plus on s’éloigne vers la droite et moins il y a de beaux coraux pour finalement laisser place à un fond de corail dur et gris qui ressemble à un désert. On est allé assez loin vers la droite pour vous confirmer que le plus beau se retrouve vraiment dans les premiers 200 mètres.
Comme il est de coutume, à chaque fois que nous allons à Jibacoa, nous allons faire une virée à Playa Coral afin d’explorer un autre récif et du coup on va aussi à Varadero pour profiter un peu des belles plages. De plus cette année, la fille de Marie-Josée était avec nous pour la première semaine et disons que Jibacoa, n’est pas l’endroit idéal pour une jeune fille qui aime profiter des plages. Alors, raison de plus pour justifier notre sortie. J’ai loué une voiture sous-compacte au kiosque habituel situé juste à côté de l’hôtel et j’ai eu une surprise lorsqu’il est venu le temps de payer ; le montant de la location pour une journée avait doublé par rapport aux années précédentes. Il a passé de 60CUC en 2014 à 120CUC pour une journée en 2015. Quand on ajoute le taux de change américain sur la transaction, on est rendu à environ 150$ CAD pour louer une sous-compacte pour une journée. J’ai tout de même loué la voiture, car toute notre journée était déjà planifiée, mais disons je j’allais nous trouver une autre solution moins coûteuse pour y retourner au cours de notre deuxième semaine
Le récif à Playa Coral est tout à fait superbe et d’une beauté incroyable. On dirait que la vie et les couleurs s’améliorent à chaque visite. Si vous avez la chance d’y aller par une mer calme, sortez en ligne droite jusqu’à l’endroit où le récif coupe et tombe à environ 3 mètres et laissez-vous flotter au-dessus du récif en vous dirigeant vers la droite. Vous pouvez explorer sur une distance d’environ 500 mètres et plus vous vous éloignez vers la droite et plus le récif est beau et en santé. Malgré que le récif de Playa Coral soit moins imposant que ce lui de Jibacoa, il rivalise en beauté avec le secteur du plateau à Jibacoa. Si vous êtes habitués, en explorant plus près de la rive, il y a des endroits où le récif n’est qu’à quelques centimètres de votre corps et vous pouvez rester là de façon quasi stationnaire pour explorer le récif de très près. On y découvre parfois de minuscules créatures. Notre randonnée à Playa Coral a été tout à fait exceptionnelle, au point où nous avons décidé d’y revenir au cours de notre 2e semaine, mais avec un autre moyen de transport sans avoir à louer de voiture
Sur le chemin du retour de Playa Coral, arrêtez-vous au centre touristique du pont de Bucanayaga, tout d’abord parce qu’il s’agit du pont le plus haut de Cuba (110 mètres) et deuxièmement, parce qu’il font les meilleurs Piña colada du Cuba. Ils sont assez chers, mais ça vaut la peine d’en déguster un tout en regardant la vue superbe.
Nous avons rencontré plusieurs personnes de différentes régions au cours de nos deux semaines. Certains arrivaient de l’Ontario, d’autres de la région d’Ottawa et la plupart du Québec. Ils connaissaient tous PlongéeEnApnée.com et plusieurs avaient imprimé et fait plastifier nos cartes pour s’orienter sur les récifs. De belles rencontres et de bonnes discussions avec des passionnées de snorkeling. Ç’a été un plaisir de vous rencontrer :
Frank et Connie Lee
Stephen Fok
Manon et Jean
Dominique et Guy
Claudette et Jean-Guy
Chantal et Denis
Désolé si j’ai oublié quelqu’un. J’avais pris en note les noms de tout le monde rencontré, mais certaines notes prises sur papier se sont perdues lors du voyage de retour. C’est pourquoi habituellement je note tout dans mon portable. Faites-moi savoir si je vous ai oublié et j’ajouterai votre nom à la liste.
Vers la fin de la première semaine, on a commencé à voir apparaître des petites méduses d’environs la grosseur d’une balle de ping-pong. Elles étaient non urticantes et totalement inoffensives et se déplaçaient en bancs assez importants pour couper l’accès au récif. Donc, à plusieurs endroits, il fallait traverser le banc de méduses pour se rendre au large. Mis à part la sensation de gélatine entre vos doigts et le fait qu’elles viennent s’écraser sur votre masque en nageant, c’était sans danger. Nous avons traversé le banc de méduses à plusieurs reprises et sur plusieurs mètres. Soyez toujours prudents en présence de méduses ; dans notre cas elles étaient inoffensives, mais selon les saisons et les courants, vous pouvez rencontrer différents types de méduses, comme la Physalie (Physalia) dont le venin est dangereux pour l’humain.
La vidéo de Playa Coral du banc de plusieurs petites méduses, à un point tel que l’appareil photo a de la difficulté à faire la mise au point
Nous sommes retournés à Playa Coral au cours de la deuxième semaine, mais cette fois nous étions accompagnés de nos amis Dominique et Guy rencontrés au cours de la première semaine. Nous avions convenus que de louer une voiture était trop cher, nous avons donc eu recours aux services de Odeitty Sosa qui travaille à l’hôtel de Jibacoa et qui gère aussi une entreprise privée qui offre des services d’excursions en tout genre en voiture d’époque. Vous le trouverez principalement au bar de la piscine les journées qu’il travaille, sinon demandez à n’importe quel employé à l’accueil ou dans les bars et ils vous indiqueront où et quand le rejoindre.
On a donc réservé les services de Odeitty toute la journée du 7 septembre pour aller passer l’avant-midi à Playa Coral et à notre retour faire une deuxième sortie palmée à Playa Artista qui se trouve environ à 4 km de l’hôtel de Jibacoa. Tout le monde dit connaître Playa Artista, mais les indications diffèrent toujours d’une personne à l’autre. Cette fois on allait avoir l’heure juste concernant cette plage
Arrivée à Playa Coral, la mer est calme et plate comme un miroir. L’eau est translucide et on peut voir à plusieurs mètres sans problèmes. Cette randonnée palmée sera exceptionnelle et de plus Odeytti sera avec nous dans l’eau tout au long de la randonnée. Nous avons palmé plus loin que jamais vers la droite, on était presque rendu au 2e site qui offre des services à Playa Coral. Cette plongée a été notre plus belle à date sur Playa Coral ; on a pu explorer très loin et rentrer très profondément dans le récif, à des endroits où seulement quelques centimètres d’eau nous séparaient du corail. Cet endroit est d’une grande beauté avec des coraux vivants et en santé et chaque fois que j’y retourne je le découvre un peu plus. Comme je dis toujours, ce récif est différent de celui de Jibacoa du fait qu’il est moins massif et haut, mais côté beauté, couleurs et santé, il n’a rien à envier à tout ce que j’ai pu voir dans ma vie.
Encore une fois ici on a croisé quelques petits bancs de méduses qui étaient non urticantes et mise à part le fait que ce n’est pas plaisant au touché, ça n’enlève absolument rien au merveilleux spectacle que nous offre Playa Coral
Après Playa Coral, Odeitty nous a conduits vers Playa Artista qui se situe à environ 4 km de notre hôtel à Jibacoa. Je ne sais pas si ceux qui y sont allés à la marche se sont retrouvés au même endroit que nous, mais c’est vraiment une très bonne distance de l’hôtel et la plage n’est pas visible de la route. En fait lorsque Odeitty s’est stationné, tout ce qu’il y avait c’était un vieux chemin en gravier qui semblait barré par une clôture et jamais je n’aurais pensé qu’il y avait une plage à cet endroit. Par contre, si on descend la route à la marche, on croise une très belle plage à la droite. Il y avait beaucoup de locaux et malgré la beauté de l’endroit, c’était très malpropre ; il y avait plein de bouteilles de bière vides ainsi que des détritus un peu partout.
En entrant à l’eau, on a eu droit un peu au même spectacle que sur la plage ; le fond marin près de la plage est plein de bouteilles de bières et de sacs de plastique. À ce niveau, et à cet endroit, les Cubains ne sont pas mieux que les Dominicains ; aucun respect pour leur environnement et l’océan. On a palmé le long de la rive pour quelques minutes jusqu’à ce que je commence à me demander ce que nous étions venus faire à cet endroit. Guy et Dominique ont trouvé des carcasses de tortues près de la rive. On peut donc en déduire qu’ils s’attaquent à des tortues pour les différents produits dérivés. On a décidé de suivre Odeitty plus au large tandis que Guy et Dominique ont décidé de rester plus près de la rive et explorer de plus près les carcasses de tortues.
Malgré la pollution près de la rive, on a vraiment bien fait de suivre Odeitty et de se diriger vers le large ; à environ 300 mètres de la rive, tout devient moins profond et on commence à apercevoir un récif qui semble bien ordinaire au départ, mais plus on entre à l’intérieur du récif et plus ça devient incroyablement beau. En fait , ce récif a été une découverte incroyable. Je ne m’attendais vraiment pas à voir quelque chose d’aussi beau à cet endroit. Encore une fois, complètement différent des deux autres récifs (Jibacoa et Playa Coral) ; c’est comme si on avait une autoroute de sable blanc entre deux récifs d’environ 3 mètres de profondeur. L’eau était claire et les couleurs incroyables. Ce récif est comparable à la beauté de celui de Playa Coral. Il est assez long pour y passer quelques heures, mais nous avons décidé de couper court, car le temps avançait et notre journée avec Odeitty achevait. C’est certain qu’à notre prochaine visite à Jibacoa, nous viendrons explorer ce récif plus en détail et à plusieurs reprises. J’ai été franchement impressionné
Playa Coral
Playa Artista
La journée avant notre départ, on a formé un petit groupe que j’allais guider jusqu’au fameux canon sur le récif du plateau. On dirait que pour cette journée tous les éléments de la mer se sont consultés et ont décidé de nous offrir la plus belle expérience de randonnée palmée possible. On s’est dirigés directement au canon afin d’en prendre quelques photos et ensuite on a pu explorer complètement le récif du plateau dans le secteur peu profond. Ce secteur est incroyable et les coraux sont d’une grande beauté. Ce n’est vraiment pas profond et il fallait même à l’occasion se retirer vers des endroits plus profonds pour se délier les muscles du cou et du corps, car on finit par se fatiguer à rester droit comme une planche et se laisser flotter avec quelques centimètres d’eau qui vous sépare des coraux.
Je sais que je le répète souvent, mais c’était la première fois que je pouvais entrer aussi profondément dans le secteur du plateau. Il n’y avait aucune vague et mer était comme un miroir. Ç’a été une très belle sortie de plus de deux heures qui terminait très bien nos deux semaines à Jibacoa. De belles rencontres, de belles plongées, de la belle température et en bonne compagnie, Jibacoa 2015 a été un voyage de rêve et malgré que c’était notre cinquième fois à cet endroit, nous y reviendrons encore assurément lorsqu’on aura une rage de randonnée palmée et que l’on recherche une valeur sure.
Je vais mettre en ligne prochainement un article avec les informations de contact pour les excursions qu’on a fait pendant notre séjour
Je tenais à vous faire une petite mise à jour puisque ça fait un certain temps que je n’ai pas écrit sur le blogue. En fait, je n’ai même pas encore terminé la revue de notre dernier voyage à Jibacoa. J’ai simplement publié un court article sur l’hôtel et je n’ai pas encore décrit nos deux superbes semaines de snorkeling avec du soleil tous les jours et une mer calme et plate comme un miroir pendant deux semaines.
Nous avons décidé cette année de faire de rénovations majeures à la maison, ce qui a occupé la majorité de mon temps cet automne. Il me reste donc au moins quatre articles à écrire et plusieurs photos de notre dernier voyage à Jibacoa à mettre en ligne d’ici quelques semaines et si possible, avant notre départ pour Curaçao en février.
Autre nouveauté à venir, le visuel du site de plongée en apnée va changer d’ici quelques semaines. Je vais mettre un nouveau thème beaucoup plus épuré qui facilitera la navigation dans le site et la lecture des articles en utilisant des polices plus grandes et de meilleure qualité
Nous avons aussi ouvert une page Facebook où vous pouvez nous suivre et laisser des commentaires
Les rénovations sont presque terminées, donc je vais pouvoir me remettre à écrire prochainement.
Merci à tous ceux qui nous suivent de façon assidue au travers nos récits de voyage.
Tout d’abord, j’aimerais remercier tout le personnel de l’hôtel qui a été très gentil et plus particulièrement Sarah Capote et Julie Lasanté qui ont été d’une grande patience avec nous et toutes nos questions. Sarah est aux relations publiques et Julie est la nouvelle directrice générale de l’hôtel, elle est québécoise, elle parle français et elle compte apporter plusieurs améliorations à l’hôtel.
Cet article concernant l’hôtel n’est pas une revue élaborée mais plutôt une mise à jour pour faire suite à l’article de Manon publié le 1 juillet 2015.
Les tables et chaises qui ont été placées dehors à l’avant de l’hôtel ne font pas seulement le plaisir des fumeurs, mais aussi tout le monde qui veut profiter un peu de la brise, car il fait tellement chaud à ce temps de l’année.
Il y a toujours des pots d’eau à l’extérieur du lobby mais on pas vu de thé glacé au cours des deux semaines. On a beaucoup apprécié l’eau qui nous permettait de remplir nos tasses thermos facilement.
Il n’y a plus de thèmes au buffet de la salle à manger. C’est maintenant divisé en six sections
Section pour les entrées ou l’on peut trouver des fromages, condiments, viandes froides, etc.
Section pour viandes sur le grill où vous pouvez faire griller du poulet, boeuf et porc à votre goût
Section buffet où l’on trouve surtout des accompagnements comme les légumes, patates, etc.
Section pour le poisson sur le grill
Section pour la pièce de viande principale. Tous les soirs une nouvelle pièces de viande
Les machines à café dont parle Manon dans son article, étaient débranchées et mises au rancart dans un coin de la salle à manger. Julie nous a mentionné que les machines brisaient souvent et n’étaient pas fiable. Ils ont préféré les retirer complètement pour éviter les désagréments.
Les cubains sont de retour sur la plage. Du moins, pendant les deux semaines que nous y étions, il y en avait tous les jours, avec leurs enfants et il y avait aussi occasionnellement des marchands sur la plage entre le Memories et le Villa Jibacoa. Ils sont tous très gentils et pas dérangeants.
Ils sont en train de remplacer tous les climatiseurs des chambres. En fait il s’agit de gros unités qui climatisent plusieurs chambres à la fois et la plupart arrivent en fin de vie, donc la dernière chambre au bout de ligne est souvent celle qui est le moins bien climatisée. Vu les chaleurs intenses du mois de septembre, plusieurs personnes se sont plains de la chaleur dans les chambres. Il n’y a pas ce problème en temps normal. Il faut tenir compte que le processus de remplacement est assez long, on est à Cuba et tout n’est pas toujours facilement disponible.
Le nom de l’hôtel est : The Barefoot Eco Resort. Il est situé sur l’ile d’Hanimaadhoo , au nord de Malé. Une particularité cette ile est partagée avec des habitants. On peut s’y promener à vélo. Toute fois les maldiviens étant musulman, les femmes doivent porter un tee shirt et pantalon ou « panta court ». Les h ommes en tee shirt et short. L’île est grande. Mais une visite au village est bien sympathique. Le snorkeling est intéressant malgrés que la barrière soit assez éloignée. Vous aurez la chance de croiser des dauphins et de les entendre sous l’eau comme nous l’avons fait »
J’ai des coupons de remise postale d’une valeur de 50$ valide à l’achat de tout nouvel appareil numérique ou objectif Fujifilm. Si vous avez acheté récemment ou avez l’intention d’acheter un appareil numérique de Fujifilm, écrivez-moi et je vous indiquerai comment procéder.
Je viens vous annoncer officiellement la destination de notre prochain voyage d’hiver en février 2016 : nous serons à Curaçao pour deux semaines du 4 au 18 février 2015, en compagnie de nos bons amis Sylvie et Jean. Nous avons tout réservé incluant le vol au début de juin cette année. Comme d’habitude lors de ce genre de voyage, nous évitons les tout-inclus et préférons nous louer un appartement avec une voiture afin d’être complètement libres de nos déplacements et n’avoir aucun horaire imposé, que ce soit pour les repas ou autre. La liberté totale pour explorer l’île à notre rythme et sans contraintes.
Curaçao fait partie du groupe d’îles des petites Antilles appelé les Îles Sous-le-Vent. Elle se trouve dans la mer des Caraïbes au large des côtes du Venezuela, entre les îles Néerlandaises d’Aruba et de Bonaire. On fait souvent référence à ces trois îles comme étant les îles ABC. Nous avons déjà visité l’île de Bonaire à deux reprises et cette année on voulait essayer une nouvelle destination, mais tout aussi exotique. Curaçao est plus grande que Bonaire, elle mesure 60 km de long, par 11 km de large et sa capitale est Willemstad. Curaçao ne jouit pas de la même réputation que Bonaire pour le snorkeling et la plongée, mais elle offre tout de même une très bonne diversité tout en offrant des plages superbes qui manquent sur Bonaire.
Trouver le bon appartement n’a pas été une tâche facile non plus ; il y a beaucoup d’appartements sur Curaçao et on doit lire et se renseigner beaucoup afin de connaître les meilleurs endroits avec les commodités que l’on recherche. Il faut faire attention, car plusieurs appartements offrent la climatisation dans les chambres seulement et pas dans le reste de l’appartement. Aussi, plusieurs appartements n’ont pas de salon ou même de salle à manger ; il faut tout ouvrir les portes et les battants pour manger et passer la soirée à l’extérieur sur la terrasse. Sans vouloir paraître difficile ou exigeant, nous allons passer nos journées à l’extérieur et plusieurs heures dans l’eau, alors le soir avec les moustiques, le vent et parfois la pluie, on requiert un minimum de confort pour pouvoir profiter de la soirée et être en pleine forme pour le lendemain.
Nous avons cherché pendant plusieurs semaines avant de réduire le nombre à quelques appartements qui répondaient à nos critères. Notre premier choix n’était pas disponible que pour 12 jours et après avoir évalué les autres choix, nous avons décidé de louer un appartement complètement à l’ouest de l’île pour deux jours seulement. Ceci nous permettra de visiter les plus belles plages de Curaçao et nous avons réservé notre premier choix plus près de la ville pour les douze jours suivants. Ayant notre propre véhicule, ce sera facile de se déplacer vers le deuxième appartement.
Curaçao offre moins de sites de snorkeling que Bonaire, mais l’entrée à l’eau est souvent plus facile à cause des plages de sable fin. Comme toujours, nous utiliserons le guide de snorkeling publié par Galen et Nicole de Tropical Snorkeling. Ils ont écrit plusieurs guides de snorkeling sur des destinations reconnues comme Hawaii, Bonaire, Curaçao, Bermudes, etc. Cliquez ici pour visiter leur boutique
je viendrai mettre en ligne d’ici peu une carte des différents sites de snorkeling disponibles sur l’île avec des informations qui pourraient vous aider à planifier votre prochain voyage.
Voici rendu le moment de l’année ou l’on commence à ressentir le besoin de se mettre la tête à l’eau et palmer pendant quelques heures. Nos dernières randonnées palmées remontent au mois de février cette année lors de notre voyage en catamaran, donc il est temps de prendre des vacances et déconnecter du quotidien en explorant les récifs.
Habituellement, nous prenons seulement une semaine lors de notre voyage d’automne, mais cette année, le besoin de décrocher est plus grand et nous avons décidé de prendre deux semaines bien méritées. La fille de Marie-Josée nous accompagnera pendant la première semaine et nous serons seuls au cours de la deuxième semaine. Nous avons décidé d’opter pour une valeur sure en retournant à Jibacoa pour la cinquième fois :
Petit hôtel tranquille (250 chambres)
Service personnalisé exceptionnel
Bonne nourriture
Un récif incroyable
Ce sera la première fois que l’on retourne à Jibacoa depuis notre voyage de groupe en 2013 et aussi depuis qu’il a été acheté par Sunwing et qu’il est devenu un Memories Jibacoa. Nos amis Manon et Yves qui faisaient partie du voyage de groupe, y sont allés plus tôt cette année et avaient des commentaires très positifs. Vous pouvez lire leur article en cliquant ici.
Donc nous serons au Memories Jibacoa du 29 août au 12 septembre 2015. Si vous y êtes pendant cette période, passez nous dire un petit bonjour sur la plage. On est facile à trouver, on porte presque toujours des chandails avec le logo de plongeeenapnee.com.
Comme à chaque voyage, Fujifilm Canada nous prête des appareils photo numériques différents que l’on peut tester lors de nos randonnées palmées. Cette fois, nous aurons avec nous une FUJIFILM XQ2 avec un étui étanche à l’eau ainsi qu’une FINEPIX XP80
Voyage de groupe
Nous avons eu plusieurs demandes concernant la possibilité d’un futur voyage de groupe, comme celui que nous avions organisé à Jibacoa en novembre 2013. Nous n’avons rien de prévu pour le moment, car nous sommes en mode exploration, à la recherche de nouveaux récifs sur de nouvelles destinations. Lorsqu’on découvre de nouvelles destinations, on préfère ne pas être en groupe, car parfois c’est très intense et ce serait difficile pour nous de gérer plusieurs personnes en même temps dans des situations imprévisibles. On préfère apprivoiser les lieux et l’environnement avant de proposer une destination pour un voyage de groupe. D’ailleurs, la semaine prochaine, je viendrai vous faire part de notre prochaine destination prévue pour février 2016.
Merci de nous suivre et nous lire de façon assidue
Comme à chacun de nos voyages, FUJIFILM Canada a eu la gentillesse de nous prêter des appareils photo numériques résistant à l’eau afin que l’on puisse les tester dans des environnements parfois assez extrême.
Quand je parle d’extrême, je ne fais pas seulement allusion à la plongée en apnée, mais à tout l’environnement auquel les appareils sont exposés pendant deux semaines. Je définirais donc deux semaines de plongée en apnée sur un catamaran comme un environnement intense pour les raisons suivantes :
Les appareils photo sont constamment exposés au soleil et aux intempéries à l’extérieur du catamaran. L’espace étant restreint à l’intérieur, le seul moment où les appareils photo étaient permis à l’intérieur était pour la recharge. Le reste du temps, ils sont principalement à l’extérieur
L’eau douce à bord d’un catamaran est une denrée précieuse qui doit être constamment économisée, donc les appareils ne sont pratiquement jamais rincés à l’eau douce après les sorties et sont ensuite exposés ainsi au soleil pour une partie de la journée
Les mises à l’eau et les embarquements sur le catamaran ne sont pas toujours faciles par fois très houleuse. Les appareils photo se font brasser et souvent heurter
Fujifilm nous ont fourni 3 appareils photo dont deux XP-70 et une XQ1 avec boitier à l’épreuve de l’eau.
Finepix XP-70
Les deux appareils photo ont fonctionné parfaitement tout au long du voyage. Il y en a une des deux dont la portière qui donne accès à la batterie devenait plus difficile à ouvrir vers la fin du voyage, probablement à cause du sel et du manque de rinçage à l’eau claire, mais elle a continué à fonctionner parfaitement.
À notre retour, nous avons fait tremper longtemps les deux appareils dans l’eau douce et tout est redevenu à la normale, le sel semble s’être dilué.
Fujifilm XQ1
La XQ1 m’a causé un souci après quelques jours d’utilisation. Je dois d’abord spécifier qu’il n’y a pas eu de bris ou d’infiltration d’eau avec l’appareil, mais plutôt un problème de configuration et de manque de connaissances de ma part.
Le problème est survenu après quelques jours d’utilisation après avoir installé une nouvelle carte SD dans l’appareil, car la précédente était pleine. Je recevais ensuite constamment le message « Frame No Full » et je ne savais pas s’il s’agissait d’un problème avec l’appareil ou d’un paramètre à changer. Je n’avais pas accès à l’Internet pendant notre voyage, donc je n’ai pas pu faire de recherches pour tenter de corriger le problème. J’ai toute de même validé certains paramètres de base dans la configuration, mais j’ai décidé de laisser l’appareil de côté n’ayant rien trouvé d’évident qui pourrait corriger le problème.
À mon retour au Québec, j’ai cherché sur Internet et trouvé que le paramètre pour initialiser le « Frame No » était sous le menu de configuration « Save Data Setup« . J’ai lancé le paramètre « Renew » du « Frame No. » et l’appareil fonctionne bien maintenant.
Si je puis me permettre un conseil aux ingénieurs de FUJIFILM, ce paramètre devrait être mieux documenté ou du moins plus facilement accessible dans les menus de configurations et non caché sous « Save Data Setup » qui selon moi n’a rien en rapport avec le « Frame No ».
En conclusion, je constate à chaque fois que les appareils photo numériques à l’épreuve de l’eau s’améliorent en qualité et en robustesse, tout en restant très abordables.
Cette année, on a décidé de voyager autrement et d’aller explorer les fonds marins en passant deux semaines à bord d’un catamaran dans les Antilles. Nous étions à bord d’un Lagoon 440 du 5 au 19 février 2105 et ce voyage a été planifié 383 jours avant le départ. En fait, ça fait plus de 10 ans qu’on rêve à ce voyage et comme vous allez pouvoir le constater au travers mon récit, cette aventure a été au-delà de nos attentes.
Avant de me lancer dans mon récit, j’aimerais clarifier certains points importants qui ont été garant du succès de notre voyage :
Bien que le voyage a été réservé 383 jours avant le départ, nous avons fait nos devoirs et avons fait plusieurs recherches avant de tomber sur un capitaine avec de très bonnes références et qui voulait nous rencontrer pour nous expliquer le type d’aventure dans laquelle on s’embarquait.
Nous sommes partis avec des gens qu’on connaissait et avec qui on voulait voyager. Nous étions seulement six personnes (trois couples) et nous avons été formels sur le fait qu’on ne voulait pas d’inconnus avec nous. Seulement les six avec le capitaine et une hôtesse. Nous avons payé un peut plus cher, mais c’était non négociable, on voulait être seulement six personnes.
Nous avons rencontré le capitaine à trois reprises avant le départ afin qu’il réponde à nos questions et pour nous rassurer concernant nos inquiétudes
Mon récit se lit comme un journal de bord. À chaque jour et parfois plusieurs fois par jour, je prenais le temps d’écrire les événements qui ont marqué la journée. Il y aura donc un peu de répétition dans le texte, mais je tenais à garder le tout intégral puisque ça été écrit au moment même ou je vivais les événements, avec les émotions qui s’y rattachaient.
Jour 1
Le vol à très bien été. On est parti avec environ 40 minutes de retard de Dorval à cause du déglaçage des ailes de l’avion, mais on est tout de même arrivés en Martinique avec seulement 25 minutes de retard
Notre capitaine, nous attendait personnellement avec son chauffeur à la sortie de l’aéroport en Martinique. Il avait réservé un petit autobus où l’on pouvait facilement s’installer tous les six ainsi que tous nos bagages. Marie-Josée était très contente, car elle était un peu inquiète de la façon dont ça se passerait à l’aéroport. On a fait environ 50 minutes de route pour se rendre au port le Marin et le capitaine nous a expliqué certains faits historiques et montré des lieux importants de la Martinique pendant le trajet vers le port.
Plus on s’approchait du port et plus on était excités par notre aventure. On avait très hâte de voir le catamaran pour la première fois. Le capitaine avait garé son catamaran tout de suite à l’entrée de la marina pour nous éviter de marcher trop longtemps avec nos valises sur les quais sous le soleil brûlant. En partant, on voit tout de suite les petites attentions du capitaine, dont la priorité est de satisfaire le client et s’assurer qu’il passe un beau séjour.
Notre catamaran est un lagoon 440 avec 4 chambres à coucher et 4 salles de bains privés. On a laissé nos valises sur le quai et le capitaine nous a présenté notre hôtesse et il a tout de suite commencé à nous expliquer les consignes de sécurité et nous faire visiter le catamaran, accompagné d’un petit verre de champagne.
On s’est ensuite occupés à défaire nos valises. Ai-je mentionné que les chambres sont petites ? Désolé, je reformule, très petites avec très peu de rangement. Alors pas besoin de vous dire qu’on a apporté beaucoup trop de linge pour le style de voyage. Même si je vous mentionne qu’il ne faut pas beaucoup de linge, vous allez surement faire la même erreur que nous. L’important c’est de ne pas paniquer, il va toujours y avoir du linge et des choses qui traînent partout et c’est normal. La vie sur un catamaran est très différente de ce que l’on connaît, c’est un peu comme vivre dans une petite roulotte en désordre pendant deux semaines, mais toute l’action se passe à l’extérieur, comme en camping.
Ça n’a pas été très long pour s’acclimater et très sincèrement, j’adore la vie de bateau. Le capitaine nous a proposé d’aller faire un petit tour en annexe dans les mangroves pour aller voir les arbres à caoutchouc. Ensuite, on est allé prendre une bonne douche chaude avec beaucoup d’eau dans les installations de la marina Le Marin. Ensuite, on est retournés au catamaran et on est officiellement parti pour Rodney Bay pour manger notre premier repas à bord du catamaran.
Le capitaine et son hôtesse nous ont préparé des côtes levées et des pilons de poulet sur le BBQ, accompagné de riz. C’était délicieux et à chaque repas ils se donnent beaucoup de troubles pour nous rendre le voyage le plus agréable possible. Ça faisait spécial de se retrouver tous les six avec le capitaine et l’hôtesse à l’arrière du catamaran en train de manger tranquillement tout en regardant la baie
On était tous très fatigués et on est allés se coucher assez tôt. La plupart d’entre nous étaient debout depuis 2h30 le matin pour se rendre à l’aéroport. Tout le monde a très bien dormi leur première nuit à bord du catamaran
Jour 2
On quitte la Martinique vers 10h en route vers Ste-Lucie, après avoir mangé une bonne omelette avec des chocolatines (pains au chocolat) c’était délicieux. On avait un minimum de trois heures de navigation devant nous. Au début, c’était rigolo et plaisant dans les vagues, mais c’est une fois que l’on quitte la côte et qu’on affronte les vagues au large qu’on découvre si on aime réellement la navigation. Je ne veux pas faire peur aux gens, mais ça brasse et vous allez rapidement savoir si vous avez le pied marin. Par contre, on s’habitue rapidement et après un certain temps on ne sent même plus les vagues et on réussit à marcher normalement sans trop perdre l’équilibre. Le capitaine nous avait mentionné qu’après nos deux semaines sur un catamaran, on serait très stable pour se déplacer sur le catamaran.
J’aimerais spécifier qu’au cours de cette journée, j’ai eu un bris sur mon appareil mobile que j’utilise habituellement pour écrire mes articles. N’ayant pas d’accès à Internet, la synchronisation vers mon serveur n’a pas eu lieu et j’ai perdu le reste de l’article décrivant la deuxième journée de notre voyage. Donc, en fin de journée, j’ai rapidement pris quelques notes sporadiques des événements de la journée sur ma tablette électronique, ce qui fait que le récit de la deuxième journée n’a pas été écrit la journée même. J’ai écrit le reste de la journée environ 1 mois après mon retour en relisant mes quelques notes et en me basant sur mes souvenirs de cette journée.
Pour dîner, le capitaine et son hôtesse nous ont préparé des Hamburgers avec des croustilles (chips). La traversée vers la baie de Marigot a pris environ 4 heures et on a eu la chance de croiser des dauphins qu’on a pu observer pendant quelques minutes. En se dirigeant vers le sud, on aperçoit l’entrée de la baie à la dernière minute et c’est comme si on allait s’écraser sur la côte, mais plus on s’approche et plus l’intérieur de la baie devient visible. Disons que la baie de Marigot est bien cachée et si on passe au large, il y a des chances de ne pas l’apercevoir du tout. Je me rappelle que le capitaine a mentionné qu’un certain amiral avait réussi à échapper à l’ennemi en cachant sa flotte dans cette baie.
La baie de Marigot est vraiment très belle, avec ses collines verdoyantes et sa petite plage de palmiers à l’entrée, qu’il faut contourner pour se rendre complètement au fond, où l’on découvre quelques restaurants et bars très typiques et accueillants. Le capitaine nous a fait visiter toute la baie en catamaran et on a croisé des bateaux très impressionnants. C’est quand on arrive dans des baies comme celle-ci qu’on réalise qu’il y a beaucoup de monde avec beaucoup d’argent dans ce monde.
Après avoir jeté l’ancre, on est sortis faire une randonnée palmée en se dirigeant vers la côte du côté gauche. Au début, l’eau était assez brouillée et ce n’était pas très profond, mais plus on s’éloignait en se dirigeant vers l’extérieur de la baie, l’eau devenait très claire et le récif très intéressant et plus profond. On a croisé un poisson-lion et un poisson-scorpion assez bien dissimulé que certains d’entre nous ont eu de la difficulté à le voir. Nous restés environ une heure à l’eau et il commençait à faire noir, on a donc décidé de retourner au catamaran et de revenir tôt demain matin pour explorer le récif avec le soleil et la clarté du jour.
Pour souper, le capitaine et l’hôtesse nous ont préparé des steaks avec des croustilles et après le repas, on est partis en annexe pour aller prendre un verre au bar principal de la marina. L’endroit est charmant et on a eu beaucoup de plaisir
Jour 3
Ce matin on a pris un bon déjeuner et on est sorti faire de la plongée sur le beau récif qu’on avait visité la veille et tout était encore plus beau avec le soleil radieux, les couleurs étaient au rendez-vous. On a exploré le récif pendant environ une heure et ensuite on a nagé jusqu’à la grotte de l’autre côté de la pointe. Le capitaine est venu nous prendre avec le catamaran.
On a quitté la baie de Marigot vers 10h pour environ 2h de navigation vers la Soufrière toujours à Ste-Lucie pour dîner. Quelques personnes ont mangé une salade aux crevettes et pour ceux qui aiment moins les fruits de mer, il y avait des biscottes avec du fromage brie et Marie-Josée avait apporté du dîner Kraft au fromage.
Après dîner, on est parti avec des gens locaux en excursion vers les chutes d’eau chaude naturelle, qui provient du volcan la soufrière qui est toujours en activité. Pour s’y rendre, on a utilisé les services de quelques personnes locales pour nous transporter sur la rive en bateau et ensuite se rendre en camionnette jusqu’aux chutes. Croyez-moi, c’est toute une expérience de se laisser conduire dans cette région montagneuse. Il faut faire confiance au conducteur et aux freins du véhicule. Je n’ai jamais vu une route avec une pente aussi abrupte. Les chutes d’eau chaude sont très belles et les bains sont très bien aménagés. Pour s’y rendre, il faut marcher environ 5 minutes dans la forêt tropicale, le long d’un petit sentier très bien aménagé. Prenez la peine d’admirer la végétation incroyable tout au long du sentier et regardez en haut derrière vous, vous aurez une vue impressionnante du piton qui surplombe cette partie de l’île. Au retour, nous sommes arrêtés prendre des photos à un point d’observation qui offre une vue incroyable sur la baie, le village et notre catamaran.
De retour au bateau vers 16h, nous sommes sortis pour faire une randonnée palmée sur le récif juste devant notre embarcation. Il a fallu mettre nos combinaisons longues à cause des petites méduses qui se cachent dans les algues et qui sont parfois très déplaisantes ; quelques courageux en ont fait l’expérience sans combinaison un peu plus tôt. Le récif est absolument incroyable et d’une grande beauté. Je dois mentionner que nous sommes dans un parc matin protégé. Nous avons passé environ 1h30 à l’eau et on a décidé que l’emplacement était parfait pour une première plongée de nuit.
On est revenu au bateau pour se reposer un peu et prendre une bière. Le capitaine a constaté qu’on n’aura probablement pas assez de bière pour toute la durée du voyage. Sachant que la bière dans les autres îles est moins bonne, il a jugé préférable de se ravitailler à Ste-Lucie avant de quitter l’île. Quelques personnes ont accompagné le capitaine en annexe pour aller sur l’île acheter de la bière. Pendant ce temps, les autres relaxaient sur le catamaran.
À leur retour, il était déjà temps de se mettre à l’eau pour la plongée de nuit. Nous n’avons pas vu le phénomène des strings of pearls, mais nous avons tout de même vu deux poissons-porc-épic et un poisson-perroquet collé à une roche pour dormir, mais le plus important, c’était la première plongée de nuit à vie pour Sylvie et Jean. On est resté environ 45 minutes à l’eau
Le souper était délicieux, le capitaine et l’hôtesse nous ont servis un mijoté de fruits de mer sur riz et du spaghetti sauce tomate pour ceux qui n’aiment pas les fruits de mer. La nourriture est excellente et le service exceptionnel. Sincèrement, c’est au-delà de ce à quoi je m’attendais; Le capitaine et l’hôtesse nous traitent aux petits soins. On voit rapidement que ce genre de vie est une passion pour le capitaine. On se sent bien et en sécurité. La dynamique du groupe est incroyable et on le constate chaque jour avec la participation aux manœuvres du bateau et les fous rires qui éclatent spontanément.
Jour 4
Aujourd’hui c’est notre première journée avec un minimum de cinq heures de navigation. On se dirige vers St-Vincent et nous sommes chanceux, la mer est assez calme et on réussi à se déplacer assez facilement sur le catamaran. On a quitté la côte de Ste-Lucie vers 5h45 le matin pour ne pas arriver trop tard à St-Vincent. Je vous écris ces mots en regardant Ste-Lucie derrière moi et St-Vincent devant, en me faisant bercer par les vagues. Le mot bercer est peut-être un peu faible, disons plutôt brasser.
Plus on s’approche de la côte et plus la mer se calme et le ciel s’éclaircit. On va faire un arrêt dans la baie de Cumberland de St-Vincent pour se ravitailler en eau, manger un peu et aller faire une randonnée palmée. À chaque port où l’on arrête, il y a des locaux qui viennent nous vendre leur artisanat. Ils sont gentils et ce n’est pas du tout agressant. Le capitaine à aussi plusieurs amis au travers les Îles ce qui nous permet de bénéficier de certains rabais. Il est aussi très important d’encourager l’économie locale ce qui permet de garder les lieux sécuritaires. Après avoir mangé, nous sommes tous partis en annexe pour aller faire du snorkeling près des falaises. Au début, l’endroit est principalement composé de coraux mous et plus on s’éloigne de la baie, le fond change et devient plus dur. L’endroit est très beau et à certains endroits, le contraste des coraux avec le fond de sable foncé, presque noir est impressionnant à voir. Il y a aussi des courants d’eau douce froide qui arrivent de la montagne et qu’on voit passer devant nous. Le contraste est visible facilement, car l’eau est très floue aux endroits où les courants passent. Le capitaine est retourné chercher le catamaran pour venir nous prendre par la suite un peu plus loin et partir immédiatement pour la baie de Blue Lagoon dans la partie sud de St-Vincent à environ 1h30 de navigation. Nous allons souper et dormir à cet endroit
Arrivé au Blue Lagoon, on a pu relaxer un peu avec une bière en dégustant des noix, bretzels et arachides. Ensuite, on est allé se doucher, car ce soir on sort manger au restaurant. Après une longue journée de navigation comme celle-ci, c’est normal que le capitaine et l’hôtesse prennent congé de repas. On est sorti vers 19h en annexe et on est allé manger au restaurant le High Tide. La pizza est excellente. Encore une fois, une soirée remplie de fous rires et de bonne bouffe
Ce soir il y a un bon vent dans la baie et il ne pleut pas, donc on pourra laisser la trappe ouverte et bénéficier du bon vent dans notre chambre, ce qui est synonyme de bonne nuit de sommeil.
Jour 5
On s’est réveillé vers 8h ce matin après une bonne nuit de sommeil. Du moins c’était un peu plus frais pour dormir. Le capitaine et l’hôtesse étaient déjà levés et avaient préparé de bonnes crêpes au fromage camembert.
On a quitté le port de Blue Lagoon vers 9h30 pour se diriger vers Bequia avec les voiles seulement. C’est notre première traversée sans moteurs. Le silence est merveilleux, on entend seulement le vent et le bruit des vagues. La traversée va prendre environ 1h30. Le capitaine est fantastique, il nous fait participer dans toute les manoeuvres. Il est très patient et ça paraît qu’il aime transmettre sa passion pour la voile. Si vous voulez apprendre et participer à la navigation d’un catamaran, vous allez être très bien servis avec le capitaine. Je vous écris en ce moment du pont arrière du catamaran, ou l’on se fait brasser et je réalise que c’est la plus belle expérience de ma vie.
Nous sommes arrivés à Admiral Bay à Bequia et on est ancré devant une plage superbe où l’eau est turquoise, il y a du bon vent et des vagues. On décide de se rendre à la plage en snorkeling, pas de combinaison, simplement et rapidement. Une fois sur la plage, on se dirige vers la droite pour aller visiter une grotte ou l’eau entre par deux entrées. On revient tranquillement sur la plage devant le catamaran pour se baigner un peu. Environ 30 minutes plus tard, on voit le capitaine et l’hôtesse sortir du catamaran et se diriger vers la plage en annexe. À notre grande surprise, ils nous ont préparés à manger et à boire et ils ont apporté le tout sur la plage pour nous faire plaisir. Encore une fois, le capitaine fait des pieds et des mains pour s’assurer que tout le monde est satisfait et passe un très bon moment. Ensuite, ils sont retournés sur le bateau et on s’est aventuré un peu vers la ville en empruntant le petit sentier aménagé pour les touristes. On est ensuite retournés au catamaran en snorkeling
En après-midi, on est retournés au village en annexe pour aller visiter et faire un peu de magasinage. La ville est tout à fait charmante avec sa petite allée piétonnière au bord de l’eau avec plusieurs petites terrasses et magasins. On a visité quelques boutiques et on a fini sur une terrasse au Maria’s Internet Cafe pour prendre une bière. On est resté en ville environ 1h30 et on est revenus au catamaran. Le capitaine et l’hôtesse nous ont préparé des fajitas pour souper et c’était délicieux.
On a pas fait de snorkelIng officiellement aujourd’hui, mis à part nos déplacements à la rive, car il y avait trop de vagues dans le secteur reconnu pour faire de la plongée en apnée. Peut-être aurons-nous la chance d’aller explorer un peu demain matin avant de quitter.
Jour 6
Je n’ai passé une très bonne nuit, mais j’ai tout de même réussi à fermer l’oeil quelques heures. Je me suis levé vers 7h avec comme vue la magnifique Admiral Bay. Nous avons tous mangé des rôties, car le capitaine ne trouvait plus dans les réfrigérateurs ce qui était prévu au menu. Après avoir bien mangé et bu un bon café, on s’est dirigés en snorkeling vers la falaise ou les récifs sont censés être très beaux. Par chance aujourd’hui il n’y a pas de vagues, mais l’eau est très floue et il y a un peu de courant. J’ai attrapé une solide crampe au muscle du tibia (muscle tibial antérieur) qui à pris un certain temps à passer. J’ai eu de la difficulté à palmer le reste de la randonnée. Comme j’ai mentionné, l’eau était très floue, mais j’ai tout de même réussi à voir un Sand Diver, un petit ange royal et récupérer un dollar des sables (clypeasteroida). Nous sommes restés à l’eau environ 1h30.
Nous sommes revenus au bateau pour relaxer un peu avant de partir pour Mayreau et les Tobago Cays. Aussi, le capitaine avait prêté son annexe à un ami et on devait attendre qu’il revienne avant de pouvoir quitter le port..
En route vers Mayreau, la mer est assez calme et on a un bon vent. On est arrêté dans une petite Bay ou il y avait jadis une secte dans les années 50 à 60 et tout a été abandonné. Les monuments sont encore sur place et il y a une église de construite à même la falaise, c’est très impressionnant. Nous avons navigué environ deux à trois heures pour nous rendre à notre destination.
Que dire d’autre que wow! Mayreau est visuellement incroyable. Il s’agit d’un petit village en montagne d’environ 500 habitants, avec une plage superbe et une vue incroyable sur les Tobago cays. On est parti à la nage pour aller voir les commerçants locaux et prendre une bière sur une petite terrasse aménagée sur la plage. La bière locale est la Carib ou la Haroun. Finalement, personne n’a rien acheté et nous sommes tous retournés au catamaran à la nage après nous être désaltérés.
Le capitaine et l’hôtesse nous ont préparés pour souper des vol-au-vent au poulet accompagnés de patates et carottes. Comme toujours, c’était délicieux, servi chaud et bien arrosé de vin. Après souper, on est allé rendre visite à des amis du capitaine qui sont originaires de la Bretagne qui sont sur un autre catamaran voisin. On était tous déguisés en pirates avec de fausses épées. On a pris du rhum, on s’est bien amusés et ils ont été très accueillants. Nous sommes restés environ 45 minutes et on est ensuite revenus au bateau pour terminer la soirée avec un bon verre de rhum et plusieurs fous rires.
Demain matin, on doit marcher jusqu’au village en haut de la montagne pour aller porter des effets scolaires aux étudiants à l’école
Jour 7
Levé ce matin vers 7h30, on a déjeuné avec des petits gâteaux que Norman a fait cuire dans la poêle, c’était tout à fait délicieux. On a ensuite préparé tous les articles scolaires qu’on a acheté au Québec et qu’on va aller porter aux enfants de l’école du village tout en haut de la montagne. La montée est assez longue, environ 20 minutes et assez abrupte, mais ça en vaut la peine pour la vue sur les Tobago Cays et de pouvoir aider les petits enfants à l’école. On a ensuite traversé à l’église ou il y avait de jeunes enfants qui nous ont accueillis avec des câlins. Les enfants étaient adorables et on leur a donné de la gomme à mâcher et des élastiques de couleurs. On est redescendus de la montagne et le capitaine est venu nous prendre en annexe au quai.
Une personne du groupe a fait un peu de randonnée palmée pour explorer le secteur un peu plus tôt et ça ne valait vraiment pas la peine. On a ensuite quitté Mayreau et contourné l’île pour se diriger vers les Tobago Cays. Le trajet prend environ 40 minutes et la vue est spectaculaire. Vous ne croyiez pas la vue incroyable que j’ai actuellement, pendant que je vous écris ; imaginez la plus belle carte postale des Caraïbes et c’est exactement ce que j’ai devant moi. Le capitaine nous a déniché un endroit incroyable, avec une vue unique, presque assis sur la barrière de corail qui nous offre un immense terrain de jeu de pus de 4km. Nous sommes sortis pour une première plongée derrière le catamaran, en nous dirigeant vers une petite île avec une grande bande de sable où les tortues viennent pour se nourrir. Il y avait beaucoup de courant et de vent, mais c’était tout de même très beau et on a eu la chance de voir plusieurs tortues qu’on a pu suivre tranquillement. C’était merveilleux. Nous sommes rentrés au catamaran ou le capitaine nous attendait avec un excellent dîner ; des baluchons aux fruits de mer avec une sauce délicieuse. Après le repas, tout le monde s’est reposé un peu en attendant que le vent et les vagues diminuent un peu pour nous permettre une autre randonnée palmée, mais cette fois directement sur la barrière de corail.
Après un court repos, on est parti en annexe directement sur la barrière de corail. Quel spectacle les amis, l’eau est cristalline et on peut voir à une distance incroyable. La barrière est composée d’énormes bouquets de coraux séparés par des canaux sablonneux. La profondeur est d’environ 1 à 2 mètres et il y a beaucoup, beaucoup de poissons. Je compare cet endroit à la barrière de corail du Lac Bay à Bonaire. On a dérivé pendant environ 1 heure en traînant l’annexe avec nous. Au fil de notre dérive, le courant à diminuer et certains d’entre nous ont décidé de revenir au catamaran en palmant. Heureusement, car c’est lors de notre retour qu’on a croisé deux raies, dont une très grosse qui nous a fait un show de boucane (elle faisait lever le sable et ça ressemblait à de la fumée). Je l’ai suivie un peu et je crois avoir pris une très bonne vidéo. On a aussi vu une grosse langouste, un crabe, une araignée de mer et un serpent blanc et noir qui s’est caché très rapidement. Près du catamaran, on a ramassé plusieurs dollars de sable. On a passé plus de deux heures à l’eau. C’était une randonnée incroyable de très haut calibre. Des souvenirs fantastiques.
De retour sur le bateau, je regarde mon environnement et je me trouve très privilégié de pouvoir vivre ce type de voyage. Imaginez-vous, cette nuit je dors sur un catamaran, pratiquement assis sur la barrière de corail dans les Tobago Cays… Incroyable
Pour souper on nous a préparé des pâtes avec crevettes c’était succulent. La soirée, c’est terminé autour d’une bouteille de rhum, de la danse sur le pont et une partie de Yum assez intense qui a surement dérangé quelques bateaux voisins. Des souvenirs mémorables
Jour 8
Tout le monde à passer une très bonne nuit, il y avait du bon vent et le bateau se faisait bercer doucement par les vagues. Après un café et un bon petit déjeuner, le capitaine est venu nous reconduire en annexe sur la portion droite du récif afin que l’on puisse revenir en dérivant vers le bateau. Ce matin, quelqu’un a vu une murène que je n’ai pas eu la chance d’apercevoir. Il y avait encore beaucoup de poissons et les coraux sont superbes. Le courant était assez fort quand on se dirigeait vers la barrière, mais c’était tout de même explorable. On a dérivé ainsi pendant environ 1h30. Sur le chemin du retour, on croise un très gros banc de sable ou il y a des dollars de sable à profusion. Nous connaissons tous le dicton qui dit, ce qui appartient à la mer, reste à la mer, mais on s’est tout de même permis d’en rapporter un ou deux en souvenir
Pour dîner, on a mangé des hotdogs avec des croustilles, un excellent fromage et des biscottes. On a relaxé un peu et quelques personnes ont décidé d’aller faire un tour sur la petite île pour voir les lézards et la végétation. De notre côté, on est parti Marie-Josée et moi avec le capitaine pour aller plonger de l’autre côté de la barrière de corail. Heureusement, dame nature était avec nous, il n’y avait presque pas de vagues ni de courant. Je ne sais pas si vous avec été souvent de l’autre côté d’une barrière de corail, mais on dirait un autre monde qui commence. L’eau est claire, on peut voir à plus de 20 mètres de fond, tout semble plus gros et plus impressionnant. Les coraux sont plus gros, les poissons sont plus gros et on dirait que tout est resté figé dans le temps. Des poissons-trompette de près d’un mettre de long et on a croisé deux très grosses raies (stingray). Le capitaine est resté avec nous environ 30 minutes et on est ensuite repassée du côté intérieur de la barrière à la nage, vu qu’il n’y avait pas trop de courant. le capitaine nous a laissés et on est rentré au catamaran en explorant le récif. On a pris plus de deux heures pour revenir et en combinant avec le temps passé à l’extérieur de la barrière de corail, on a été environ trois heures l’eau. Je sais que je me répète souvent, mais le capitaine est une personne exceptionnelle qui fait beaucoup pour vous plaire, et on sent tout le temps la passion qui l’anime ; rien de tout ça n’est une corvée pour lui, il adore ce qu’il fait et il transmet très bien sa passion. Il faut s’assoir et parler avec le capitaine pour vraiment comprendre la profondeur de cette personne. Ce voyage aura été beaucoup plus qu’une simple vacance, il aura été une thérapie qui m’aura permis de rencontrer une personne incroyable qui j’espère fera partie de ma vie très longtemps. Cette randonnée palmée dans les Tobago Cays, a été ma plus belle plongée à vie.
Aujourd’hui c’est le 12 février, mais on a décidé de fêter la St-Valentin ce soir, car le 14 février sera probablement notre plus grosse journée de navigation et le décor ne sera pas aussi enchanteur pour fêter l’amour. On avait tous apporté un petit quelque chose afin décorer le bateau pour l’occasion. Comme je termine d’écrire c’est mot, ma femme vient de m’apporter un verre de vin rouge sur le pont de navigation d’où je vous écris en ce moment. Je profite de mes derniers moments pour m’imprégner de la beauté des Tobago Cays et conserver ces souvenirs à tout jamais
Joyeuse St-Valentin tout le monde, je vais fêter l’amour dans un décor des plus romantique xxx
Jour 9
Comme toujours, le capitaine est au poste pour nous servir un excellent déjeuner; des petits gâteaux préparés à la façon du pain français. Ensuite, on est sorti pour une petite randonnée palmée rapide, mais il y avait pas mal de vagues et de courant. Du moins, c’est ce que moi je crois, car j’ai commencé à avoir très mal à un genou, ce qui m’a occasionné de la difficulté à palmer. On est resté environ 45 minutes à l’eau et ensuite on a levé l’ancre pour se diriger vers l’île de Morpion. La traversée devrait prendre environ 1h30.
Pour ceux qui ne connaissent pas Morpion, il s’agit d’un petit îlot inhabité perdu dans la mer des Caraïbes, avec comme seule construction, un palapa (paillote). En fait, je dirais plus que c’est un banc de sable de très petite dimension (quelques dizaines de mètres de longueur), dont le contour change et se déplace au gré des marées. Seul le palapa reste toujours à la même place, ce qui donne l’impression que l’îlot change de place quotidiennement.
On est sorti en annexe pour aller prendre des photos et le capitaine encore une fois se surpasse en apportant deux bouteilles de champagne avec des coupes en verre afin que l’on puisse trinquer aux vacances et à l’arrivée au point le plus au sud de notre navigation. Ça prend cinq minutes faire le tour de l’île à pied et il n’y a que du sable, de l’eau bleue, des coraux et ce petit palapa planté au beau milieu de l’île. L’endroit est paradisiaque, comme on voit dans les films. On est restés environ 1 heure à Morpion pour ensuite se diriger vers la Petite Martinique à quelques kilomètres de là pour se ravitailler en eau et en diesel. On en a profité pour sortir à quai et aller faire un tour au supermarché. En marchant, on croise les écoles où l’on peut voir les étudiants en uniforme en train d’étudier dans les classes. La ville est très propre et les gens accueillants. On a fait quelques achats et ensuite retourné au bateau. Encore une fois, je dois mentionner que je suis très impressionné par la propreté de cette petite île qui compte environ 1000 habitants.
On a ensuite traversé à l’île d’en face, le petit St-Vincent a moteur seulement, car c’est à environ 10 minutes. On a jeté l’ancre et on a dîné dans la baie avec des pâtés et des fromages. Après dîner, on est parti sur la plage avec palmes, masque et tuba. On a profité un peu du soleil et de la belle plage. On n’a pas fait d’autre randonnée palmée aujourd’hui, mais Jean à photographier une belle raie sur le trajet du retour vers le catamaran.
On a ensuite quitté pour se diriger ver l’île d’Union, ou nous allons passer la nuit. Le trajet a pris environ 1 heure à voile, car il y avait un très bon vent. Arrivé sur place, on a été incapable de s’ancrer, car le fond est très vaseux et profond. On n’a pas eu le choix de prendre une bouée, mais dans cette baie c’est aussi préférable à cause du vent et des courants.On a fait une première sortie sur l’île est on a eu une avarie avec le moteur de l’annexe. Le moteur a calé et ne repartait plus. On a dérivé un certain temps vers l’intérieur de la baie en essayant de faire repartir le moteur, mais sans succès. C’est finalement un ami au capitaine sur un autre catamaran qui est venu nous remorquer au quai. On a visité la petite ville d’Union ou ça bouge beaucoup. Il faut marcher vers la gauche et longer le bord de la mer sur les quais en ciment pour se rendre au centre du village où il y a un gros rond-point et tous les commerces sont aménagés autour. Le capitaine connaît plusieurs personnes et nous indique les meilleurs endroits pour faire du magasinage. Pendant ce temps, on laisse reposer le moteur de l’annexe dans l’espoir qu’il reparte, mais ce ne fut pas le cas. Aussitôt, plein de gens se sont amassés pour venir en aide et essayer de réparer le moteur. Il ne faut pas faire confiance à tout le monde aveuglément, mais la majorité des gens sont bien intentionnés. Nous avons décidé ensemble de réserver pour 19h30 au restaurant le Bougainvilla qui offrait le plus de choix.
Nous sommes retournés au catamaran avec des gens locaux qui sont venus nous reconduire. Le capitaine est resté au port pour s’occuper du moteur de son annexe et on en a profité pour se doucher et se préparer pour aller manger au resto. Le capitaine est finalement revenu nous prendre environ 1h15 plus tard, mais avec un bateau taxi, car les gens n’avaient pas encore réparé le moteur. On est retournés en taxi sur la rive et on est tous allés manger ensemble au resto. La nourriture était excellente et pendant le repas, un mécanicien est venu annoncer au capitaine que l’annexe était réparée. On a passé une très belle soirée et comme toujours, lors du retour en annexe, ceux qui sont assis en avant se font toujours mouiller. Ç’a été une très grosse journée, les gens sont très fatigués et à l’arrivée, la plupart se dirigent directement à leur chambre pour aller se reposer. Demain, c’est une grosse journée de navigation, on doit revenir à Cumberland à St-Vincent ce qui prendra entre 6 et 8 heures de navigation.
Jour 10
Grosse journée de navigation, plusieurs se sont levés à 5h30 ce matin, mais il y a eu un gros grain (grosse pluie), donc, le départ a été retardé à 6h15. On laisse derrière nous Union, Tobago Cays, Morpion, Mayreau, Canouan, moustique et autres petites îles. On s’approche tranquillement de la côte de Bequia, que nous allons longer pour ensuite nous diriger directement vers St-Vincent. Par contre, Marie-Josée et moi n’avons pas grand mérite aujourd’hui, car on a fait la grasse matinée. On s’est réveillés au moment du départ et on ne croyait pas être capable de se rendormir, mais le mouvement des vagues et le ronronnement des moteurs ont eu raison de nous. On s’est endormi pour quelques heures et ça fait beaucoup de bien.
La traversée a pris environ 5h et on s’est dirigés vers la baie de Cumberland de St-Vincent, le même endroit où l’on s’est arrêté pour se ravitailler en eau la première fois. Le sable est très noir dans cette baie ce qui a pour effet de diminuer le bleu de l’eau, ce qui la rend moins invitante à la baignade pour certaines personnes. Arrivé à Cumberland, il fait très chaud et la manoeuvre pour s’immobiliser est un peu plus complexe, il faut jeter l’ancre pendant la manoeuvre de revirement, car il faut s’installer à reculons et ensuite il faut s’attacher à un arbre sur la plage derrière en s’improvisant une patte d’oie avec des cordes. Une fois bien immobilisé, on a mangé un peu et une personne locale du nom de Joseph nous a proposé une excursion très intéressante aux chutes pour 15$ US incluant le transport et le guide.
Nous sommes partis vers 14h pour l’excursion proposée, qui va durer environ 3h. On nous attendait avec une mini fourgonnette Toyota très propre et très bien entretenue. Afin de balancer le poids, on m’a fait assoir devant (disons que côté poids je suis un peu plus lourd que tous les autres), mais ce que le conducteur ne savait pas est que j’ai le vertige assez sévère. Je ne sais pas si je l’ai déjà mentionné dans un autre article, mais il y a 10 ans environ, j’ai été pris de vertiges importants et depuis j’ai de la difficulté à monter sur la première marche d’une échelle. Pas besoin de spécifier que St-Vincent est synonyme de très hautes montagnes et petites routes sinueuses. Des vertiges, j’en ai eu pour mon argent. La petite route serpente toute la montagne pour monter d’un côté et même chose pour descendre de l’autre. J’ai eu des bons vertiges, mais je dois avouer qu’à aucun moment je me suis senti en danger. Notre guide et conducteur était très prudent et patient. Il a aussi pris le temps de bien nous expliquer la faune qui nous entoure et l’histoire de chaque village que l’on croise.
Arrivé sur le site des chutes, déjà l’environnement est incroyable ; on est en pleine jungle avec des espaces aménagés pour faire des pique-niques. Tout ce que l’on regarde est vert, en fleurs et en pleine santé. La vue est imposante avec les pics de montagne qui nous surplombe. Les gens locaux et les touristes viennent passer leur week-end ici pour profiter de la nature et la fraîcheur générée par les chutes. Il y a des toilettes, des endroits pour se changer et des BBQ aménagés à des endroits précis. Ce site exceptionnel a été aménagé grâce à l’aide financière de l’Union européenne qui a injecté des fonds afin de stimuler le tourisme sur St-Vincent.
Pour se rendre aux chutes, il faut emprunter un petit pont en bambou pour traverser une rivière. Rendu à la première chute, la vue est spectaculaire et on peut se rendre directement sous la chute pour profiter de l’eau fraîche et prendre quelques photos. L’eau qui tombe génère un bon vent qui rafraîchit beaucoup. Pour se rendre à la deuxième chute il faut traverser des grands jardins tout en fleur, avec des citronniers et autres arbres à fruits. Ensuite, il faut monter plusieurs marches le long d’une falaise assez escarpée. Je n’ai pas réussi à m’y rendre, car j’ai été pris de vertiges et j’ai dû rebrousser chemin. Les autres personnes du groupe se sont rendues sans problème et ont pu profiter de l’eau fraîche et prendre d’autres photos. Moi je suis redescendu à la première chute pour profiter de la fraicheur.
Sur le chemin du retour, nous sommes arrêtés dans un petit restaurant pour manger une crème glacée qui était délicieuse. Le conducteur s’est arrêté à plusieurs endroits offrant une vue panoramique afin que l’on puisse pendre des photos. Nous avons passé un très bel après-midi et je suggère fortement cette excursion à n’importe qui vient dans la baie de Cumberland à St-Vincent.
De retour au bateau, on a relaxé un peu et un vieil ami de 17 ans au capitaine s’est joint à nous pour le souper. Gola de son nom, habite St-Vincent depuis toujours et il a fait plusieurs métiers en plus de faire de l’artisanat. Gola s’est fait bombarder de questions auxquelles il a toutes répondu gentiment. C’est un homme fier et charmant qui connaît beaucoup de choses intéressantes sur les îles et les habitudes de vie.
On a mangé un confit de canard avec pommes de terre pillées et oignons frits, présenté dans le style d’un pâté chinois (pâté campagnard) mais sans le maïs. C’était délicieux, on a bien mangé et bien bu
Une autre très belle journée bien remplie qui nous laisse avec plein de belles images dans la tête. On n’a pas fait de snorkeling aujourd’hui et je doute que l’on puisse en faire avant la fin de la journée demain, ou même avant d’être retour en Martinique.
Jour 11
Encore un départ très tôt de la baie de Cumberland. Comme à chaque matin, Jean et Joël sont sur le pont pour prêter main forte au capitaine lors du départ. Je suis réveillé et j’aimerais ne joindre à eux, mais je ne me sens pas très en forme, j’ai le coeur fatigué comme je dis souvent. Je me suis tout de même levé pour prendre un café, manger un peu et me mettre à jour dans l’écriture de mon article.
Nous avons une très grosse journée de navigation aujourd’hui. Ça va prendre environ 9 heures pour partir de la baie de Cumberland de St-Vincent et se rendre à Rodney Bay de Ste-Lucie. On a eu pas mal de vagues entre les îles mais une fois que l’on s’approche des Pitons de Ste-Lucie, les vagues diminuent et ça demeure assez calme tout le long de l’île. Le capitaine en à profité pour nous préparer une bonne salade de légumineuse. Ceux qui n’aiment pas les légumineuse, ont eu à un un sandwich aux tomates ou autre. On a mangé tout en naviguant tranquillement vers Rodney Bay.
On est arrêté dans cette même baie au début quand on se dirigeait vers le sud mais on n’avait pas visité l’intérieur de la baie. Cette fois, le capitaine nous fait entrer par les canaux et on découvre de superbes maison et une très belle marina. Cet endroit était anciennement des mangroves. Des gens ont achetés des terrains pour presque rien il y a plusieurs années et un jour un promoteur est arrivé et il a développé toute la baie et fait nettoyer les mangroves pour construire la superbe marina que l’on voit aujourd’hui. Pas besoin de vous dire que les terrains achetés pour presque rien jadis, valent aujourd’hui une fortune.
On est allé faire un tour en ville en annexe mais en ramant cette fois car il n’y a pas de vagues dans la marina et ça évite d’avoir à installer le moteur sur l’annexe. Le ville est très jolie et très bien développé. On y trouve plusieurs magasins de grandes marques et quelques restaurants américains. On est allé faire quelques emplettes au IGA et tout le monde à décidé de se prendre un sandwich sous-marin chez Subway et de retourner le manger sur la catamaran une fois à l’ancre dans la baie, devant le Sandals resort.
Dans la soirée, on a relaxé en regardant le couché de soleil. On a bu, on a danser, on c’est amusé à disposer les lumières à l’arrière du bateau pour faire compétition avec un énorme voilier tout illuminé qui venait d’arriver dans la baie. On a ri beaucoup et on c’est amusé. La soirée c’est terminée en beauté en regardant des gens lancer des lanternes chinoises de la rive. C’était très joli de les voir monter tout doucement dans le ciel.
Jour 12
J’ai passé une très bonne nuit: c’était frais et il y avait un bon vent. Ce matin, on a pu dormir un peu, car nous avons seulement 4 ou 5 heures de navigation vers la Martinique. Presque tout le monde s’est levé vers 7h30 et on a pu profiter d’un très bon déjeuner. On a levé l’ancre vers 9h et on se dirige actuellement vers la Martinique à voile seulement. La mer est calme et le vent est bon, donc on en profite.
On est arrêté dîner à la Petite Anse d’Arlet en Martinique. Pendant que l’hôtesse et le capitaine préparaient le dîner, on est allé faire un peu de snorkeling sur le bord de la rive. Il n’y avait pas grand-chose à voir mise à part quelques poissons et un peu de corail qui commence à prendre vie sur les roches qui ont été déposées au fond. L’eau était très floue et ça ne valait pas vraiment la peine, mais ça faisait un bout qu’on n’avait pas été à l’eau et ç’a tout de même été plaisant.
Pour dîner, on a mangé un bon couscous avec des légumes et une sauce délicieuse. Nos repas sont pour la plupart très santé et disons que ce n’est pas sur un catamaran qu’on prend du poids. On bouge tout le temps et on mange très bien. Pour ceux qui auraient peur de se sentir envahi sur un catamaran, ce n’est vraiment pas le cas ; jamais je n’ai senti que je manquais d’espace ou que mon intimité était brimée
Après dîner on s’est dirigé vers la baie de Trois Îlets pour y passer la nuit, mais en route on est arrêté faire du snorkeling à deux endroits fantastiques. Le premier est à l’Anse Noire. On part directement du catamaran lorsque le capitaine nous indique qu’on est bien positionné. C’est le grand bleu en dessous de nous et il y a de fortes vagues. On doit se diriger vers la rive et là le spectacle apparaît. Un très beau récif d’à peine 10 mètres de large, en pente d’environ 45 degrés et ensuite un tombant d’environ 30 mètres de profondeur. L’eau est très claire et je suis pris de quelques vertiges que je dois combattre. Le spectacle est incroyable, c’est vraiment très beau à cet endroit. Exactement le genre de randonnée palmée que j’aime avec des sensations fortes et un spectacle de toute beauté.
On palme tranquillement le long de la côte pour se diriger à l’embouchure d’une grosse grotte dans laquelle personne n’ose entrer à cause des bonnes vagues, mais on s’approche tout de même du bord. Le capitaine nous a promis de revenir avec nous dans cette grotte si la mer le permet. On continue tranquillement vers l’intérieur de la deuxième baie, mais il y a beaucoup de monde dans l’eau et on se sent un peu envahi. On décide alors de retourner au catamaran. Vu que le catamaran n’est pas ancré, il faut s’approcher un à la fois, au cas où le catamaran reculerait subitement, enlever ses palmes et montrer à bord rapidement. Si le catamaran recule, on peut se faire blesser par les hélices.
La deuxième plongée à lieu à environ 10 minutes de la première, encore une fois sur le bord de la falaise, mais tout près d’une grotte de chauve-souris où l’eau est censé être limpide et couleurs incroyables. Encore une fois, on a sauté directement du catamaran une fois positionné. On se dirige vers la gauche pour explorer le récif qui est très beau. C’est moins profond que le premier endroit, mais les coraux sont beaux. Il y a de bonnes vagues et on se fait brasser sérieusement quand on s’approche du bord. On doit rester très prudents pour ne pas se faire lancer contre les parois. On s’approche doucement de l’entrée de la grotte et c’est très impressionnant. Tout devient plus sombre et on entend déjà les chauves-souris au fond de la grotte. Plus on s’enfonce et moins il y a de vagues. On est à l’aise dans la grotte et on peut se permettre de prendre notre temps pour prendre des photos et petites vidéos. Les parois de la grotte sont tapissées de coraux d’une couleur orange vive incroyable. J’ai pris quelques photos et une petite vidéo, j’espère que ça rendra justice à ce que mes yeux ont vu. À cette distance, on peut aussi facilement distinguer les chauves-souris dans les craques du plafond de la grotte. Après avoir exploré la grotte, on n’est pas resté longtemps à l’eau, car ça devenait brouillé et les coraux moins beaux. On s’est dirigés vers le catamaran ou l’on a recommencé le même processus pour l’embarquement. Tout le monde a été très efficace et rapide.
On a ensuite pris la direction de Trois Islets pour y passer la nuit. En route, on longe la baie de Fort-de-France qui est juste en face. C’est très grand Fort-de-France et c’est encore plus impressionnant le soir quand tout est éclairé. Une fois ancré, on sort en annexe vers la ville de Trois Îlets pour faire un peu de magasinage. La ville est très belle et charmante. Certains édifices sont très typiques de la région et tout a été aménagé pour plaire aux vacanciers qui s’y arrêtent. Ensemble, on a décidé de prendre le souper sur place dans un petit café/bistro à ciel ouvert qui s’appelle La Pause. La nourriture était excellente et le service aussi. Tout était parfait, Y A PAS DE SOUCIS (certains comprendront)
Jour 13
La nuit a été un peu plus difficile à cause de la pluie intermittente qui nous oblige à fermer nos trappes au plafond, ce qui a pour effet de bloquer toute circulation d’air. Donc ça devient très chaud et humide rapidement dans la chambre. Lorsque la pluie arrête, on ouvre à nouveau la trappe jusqu’à la prochaine pluie. Ça fait une nuit entrecoupée de plusieurs réveils, donc pas trop reposants. La plupart des gens se sont levés vers 8h et on a prit on bon déjeuner avec omelette et rôties, avant de se lancer dans l’aventure de notre avant dernière journée.
On est arrêté une deuxième fois à la grotte de chauve-souris pour explorer à nouveau. Cette fois l’eau est plus calme et le catamaran ne reste pas avec nous, il quitte pour l’Anse Noire, où l’on doit se rendre en palmant. Le spectacle est toujours aussi beau, mais le soleil n’est pas au rendez-vous pour cette randonnée. On palme tranquillement en se dirigeant vers l’anse noire. On dirait que c’est la journée des calmars, on rencontre en route plusieurs regroupements de calmars dont un, je crois, est la mère avec ses petits. On est resté à l’eau environ pendant 1h30 et on est remonté sur le catamaran. Arrivé à bord, personne n’était sur le bateau. Les autres étaient parties faire une excursion à la montagne et plonger à partir des falaises.
On a ensuite navigué vers ce qui devait être le point culminant de toutes nos plongées, soit le Rocher du Diamant. Mais n’y plonge pas qui veut, quand il le veut. Le rocher est exposé aux éléments et dame nature doit absolument être de votre côté pour y accéder, mais ce ne fut pas le cas. Plus on s’approchait du rocher et plus le vent se levait et le ciel se couvrait. Arrivé près du rocher, on a rencontré des vents de 34 noeuds avec un gros grain (grosse pluie), au point où il a fallu rebrousser chemin et mettre le catamaran un peu à l’abri le temps que ça passe. Après quelques minutes de grands vents et de pluie, nous avons tous convenus que la mer était trop déchaînée pour faire une randonnée palmée au Rocher du Diamant. On a donc contourné celui-ci et on s’est dirigé directement vers le port Le Marin (la maison), où doit se terminer notre périple de deux semaines de navigation. Nous avons mangé en mer tout en naviguant, car celle-ci était trop agitée pour s’arrêter. On a donc eu un dîner très houleux, mais c’était très bon ; saumon fumé, crabe, assiette de crudités, biscottes et trempette.
Arrivé au quai du port Le Marin, on a dû effectuer plusieurs manoeuvres auxquelles on n’était pas habitués. Ç’a été assez difficile, mais on en est venu à bout à force d’écouter les commandes du capitaine qui devait répondre à tout le monde en même temps. On le questionnait de tous les côtés en même temps et il est resté patient et nous a laissés effectuer les manoeuvres jusqu’au bout. Encore une fois, pour tous ceux qui veulent vivre une expérience nautique incroyable, où vous pourrez participer à tous les aspects de la navigation incluant l’ancrage, ouvrir et fermer les voiles, la conduite, s’amarrer aux quais, tendre les voiles, vraiment tout, le capitaine est vraiment bon. Aussitôt le bateau immobilisé, on prépare nos choses pour aller prendre une vraie douche dans un endroit spacieux et avec de l’eau chaude à profusion. Après deux semaines de douche sur un catamaran, c’était jouissif et tellement bon de pouvoir laisser couler l’eau chaude sur notre corps.
Pour souper, on nous préparé un délicieux spaghetti sauce rosée avec du poulet. On a profité de notre dernière soirée en la passant sur le catamaran. Le capitaine d’un bateau voisin avec sa charmante épouse est venu passer la soirée avec nous. Ils arrivaient des Îles Canaries en voilier et avaient plein d’histoires à nous raconter. Les navigateurs d’expériences ont toujours plein d’histoires intéressantes à raconter. On a bu un peu (pas mal) parce que je me suis couché avec un léger mal de tête.
Avant dernière nuit sur le catamaran
Jour 14
Dernière journée complète en Martinique et aujourd’hui pas de navigation. On a loué un minibus et la capitaine sera notre conducteur et guide pour nous faire découvrir les beautés de la Martinique.
Première destination, la rhumerie Neisson pour une dégustation et m’acheter un bon rhum agricole si je réussit à en trouver un à mon goût. Je suis très difficile et exigeant en ce qui concerne le rhum et je n’achète jamais dans avoir goûté au préalable. J’aime les rhums vieux, même très vieux et très foncés, si possible presque noir. J’aime qu’il soit liquoreux, vieillis en fût de chêne avec des effluves de vanille prédominante. Mes deux premières dégustations ont été un peu décevantes, car le rhum était très fort et la canne à sucre trop présente, mais finalement la dame m’a fait goûter à une catégorie de rhum très vieux et j’ai finalement trouvé ce que je cherchais. J’ai acheté une bouteille que je vais déguster chez moi en me remémorant des souvenirs de la Martinique
Destination suivante, l’Observatoire de la Montagne Pelée (Observatoire du morne des Cadets) à plus de 1300 mètres d’altitude. La route pour s’y rendre est très impressionnante avec des pentes à 25 degrés. Avec ma peur des hauteurs, j’ai parfois de la difficulté à regarder vers les falaises à ma gauche, mais c’est vraiment très beau et surtout très haut. On a stationné le minibus au pied de l’observatoire et terminé le trajet à pied pour se rendre complètement au sommet. La vue est incroyable et le spectacle magnifique ; certains sommets de montagne sont encore dans les nuages. Ont voit au loin le volcan du Mont Pelé qui a fait irruption en 1902 causant plus de 30,000 morts.
On s’est ensuite dirigé à pied vers le centre naturel et biologique de Tonton Léon (oui c’est le même Tonton Léon qui est passé à la télévision lors de l’émission « Partir autrement » diffusée à TV5) que le capitaine connaît bien, mais il n’était pas sur place, probablement en train de s’occuper de ses jardins quelque part sur son immense train. L’endroit est très joli, calme et ça respire la nature. On s’est tout de même permis de visiter un peu les lieux et le capitaine nous a fait entrer dans le bungalow principal qui peut recevoir jusqu’à 6 ou 8 personnes. L’habitation est typiquement martiniquaise et charmante. On est remonté à pied jusqu’au minibus et on s’est ensuite dirigé vers le Canal des Esclaves (Canal Beauregard) plus bas dans la montagne.
Au moment d’écrire ses lignes, je ne connais pas toute l’histoire derrière le Canal des Esclaves mais selon ce que le capitaine nous a mentionné, il s’agit d’une petite rivière qui a été détournée par des canaux construits par les esclaves, afin d’alimenter toute la ville et la plaine en eau. Pour en faire la visite, il faut marcher tout le long du canal sur le muret de pierres d’environ 16 pouces de large ou bien directement dans le canal. À certains endroits, le canal est très haut dans la montagne et j’ai été pris de vertiges et j’ai dû rebrousser chemin. Je venais tout juste de commencer à marcher dans le canal, donc les autres ont continué et Marie-Josée est restée avec moi. On a passé par un autre chemin et on est allé prendre un rafraîchissement sur une magnifique terrasse en pleine jungle.
On est ensuite revenu à Fort-de-France par une petite rue en zigzaguant dans la montagne, jusqu’au restaurant dont je ne mentionnerai pas le nom (les deux arches dorées) pour retrouver un peu le goût de chez nous. Les déplacements sont assez difficiles un peu partout, car c’est la dernière journée de carnaval en Martinique et chaque municipalité organise la fête à sa façon, avec de la musique et des parades, donc plusieurs rues sont fermées et inaccessibles. On a aussi eu de la difficulté à se rendre jusqu’au catamaran à cause des routes fermées, mais on a tout de même réussi à se stationner assez près pour rapporter aisément tous nous achats jusqu’au catamaran.
On est resté un peu au catamaran pour prendre une bière et commence à préparer nos valises pour le grand départ de demain. Le capitaine nous à ensuite conduit vers Ste-Anne pour le souper et aussi prendre des photos du plus beau coucher de soleil de la Martinique. Encore une fois, les routes étaient fermées et on a été obligé de continuer a pied, mais, on est arrivé juste à temps pour prendre en photo le coucher soleil. On a continué à pied jusqu’au resto en ville et on a croisé la parade qu’on a suivie en dansant dans les rues. On a eu beaucoup de plaisir et a rigolé beaucoup. Le souper était délicieux, sur une terrasse au bord de l’eau avec un bon vent. J’ai mangé du poisson (une dorade) avec sauce créole, c’était délicieux. Les discussions étaient intéressantes, philosophiques et parfois émotionnelles. Le capitaine est une personne exceptionnelle et l’écouter est une thérapie.
On retournés au bateau plus facilement, car le carnaval était fini partout et les rues étaient maintenant ouvertes. On a pris quelques rhums et on est allé se coucher tôt, car demain sera une grosse journée.
Le grand départ
Dernier matin à la Martinique. Tout le monde est prêt et les valises sont toutes biens alignées sur le quai. On attend notre transport vers l’aéroport. Personne n’a envie de quitter, mais toute bonne chose à une fin. Vers 10h, notre transport arrive et au moment de quitter, le moment est chargé d’émotions ; tout le monde embrasse et serre le capitaine dans ses bras. Certaines personnes, dont moi, en viennent aux larmes. On se promet de se revoir et de refaire l’expérience bientôt.
Merci au capitaine, qui nous as fait vivre une expérience incroyable et au travers ce périple de deux semaines, j’ai découvert une personne unique, avec une force intérieure incroyable et qui fonce dans la vie avec un optimisme comme je n’ai jamais vu chez quelqu’un d’autre. Sa bonne humeur et sa joie de vivre ont été une thérapie pour nous tous et ont fait de ce voyage un souvenir heureux et impérissable.
J’aimerais vous laisser avec cette pensée personnelle, en spécifiant que si le chapeau vous fait, portez-le
Si vous trouvez que vous êtes constamment malheureux dans la vie, socialement et dans votre couple, faites une petite introspection, vous découvrirez probablement que la source du problème, c’est vous même.
Voici enfin mes premières nouvelles officielles de notre voyage en catamaran effectué en février 2015. Mon article complet est officiellement terminé et sera en ligne demain soir. Mais pour vous faire patienter un peu, voici notre itinéraire complet des îles et des ports visités. En lisant l’article, vous pourrez connaître dans quels ports nous avons dormi. J’ai aussi ajouté à la fin, une série de courtes notes que j’ai prises tout au long du voyage afin de ne pas oublier de vous mentionner certains points importants
Direction sud (Aller)
Martinique
Le Marin
Ste-Lucie
Rodney Bay
Marigot Bay
La Soufrière
St-Vincent
Cumberland
Blue Lagoon
Bequia
Admiral Bay
Tobago Cays
Morpion
Petite Martinique
Petit St-Vincent
Union
Direction nord (Retour)
St-Vincent
Cumberland
Ste-Lucie
Rodney Bay
Martinique
Petite Anse d’Arlet
Anse Noire
Trois Îlets
Le Marin
Notes générales
C’est comme faire du camping, mais sur la mer
Il y a 4 chambres et 4 salles de bains
Il ne faut pas apporter trop de linge (vraiment pas)
La nourriture est délicieuse et on mange des portions raisonnables. Ceux qui croient qu’ils vont manger comme dans les buffets de tout inclus, ce type de voyage n’est pas pour vous. Je n’ai jamais eu faim ou manqué de quoi que ce soit. Normand et France travaillent très fort pour nous préparer de la bonne nourriture.
Si vous comptez aider à la navigation, apportez un bon coupe-vent imperméable avec capuchon. On rencontre souvent de la pluie et beaucoup de vent en naviguant.
Les chambres et la salle de bain sont petites. C’est un peu comme dans une petite roulotte. On prend sa douche au même endroit ou l’on va à la toilette.
Il faut utiliser l’eau des douches au minimum; on se mouille le corps au complet une première fois, ensuite on se savonne, incluant les cheveux si requis et ensuite on se rince au complet rapidement et d’un seul trait.
Il n’y a pas beaucoup de rangement, mais une fois que l’on comprend que nos affaires traînent un peu partout, on réussit à s’organiser assez bien.
Ça prend quelques jours s’adapter à l’environnement, mais on se retrouve rapidement à l’aise et malgré que l’on soit huit sur le catamaran, on réussi quand même à se retrouver seul et avoir son intimité si on le désire. Comme en ce moment, je vous écris du poste de pilotage en haut, où je suis seul et j’admire le paysage en même temps.
Si vous êtes assis en avant dans l’annexe, vous allez souvent être mouillé
Ma Fuji XQ1 ne fonctionne plus et m’affiche un message d’avertissement que je ne reconnais pas. N’ayant pas accès à Internet pour faire des recherches, je décide de ne plus l’utiliser
Il y a un seul petit bloc d’alimentation pour charger tous les appareils électroniques. Il faut étirer la durée de la pile au maximum et on charge nos appareils à tour de rôle
La toilette fonctionne avec une pompe manuelle. Une fois que l’on a compris le principe, ça fonctionne très bien
Lors des journées de grande navigation où l’on doit quitter très tôt, il ne faut pas s’attendre à manger un gros déjeuner avec du café à profusion. Souvent, on est en haute mer et ça brasse beaucoup avec les grosses vagues, alors ce n’est pas le temps de préparer de la nourriture. Il y a toujours du café pour ceux qui se lèvent tôt, des petits gâteaux, des fruits et de l’eau. Si vous avez peur d’avoir trop faim, apportez-vous des barres granolas, des noix ou des barres énergisantes. La même chose peut s’appliquer au dîner si vous êtes en navigation et qu’il y a beaucoup de vagues et de vent.
La monnaie principalement utilisée est le Eastern Caribbean (EC). Pour avoir la conversion en dollars canadiens, il faut diviser par 2.5
À demain tout le monde, j’ai hâte de partager mon récit avec vous.
Juste un petit mot pour vous laisser savoir qu’on a parlé de nous dans la section voyage de la Presse +.
Merci à Amélie Cléroux, journaliste qui a écrit l’article intitulé LE SUD TOUT COMPRIS POUR AMATEURS DE TUBA. Amélie a communiqué avec nous pour une entrevue afin de corroborer certaines informations qu’elle détenait déjà et aussi obtenir de nouvelles informations sur des destinations tout inclus avec accès facile à la plongée en apnée directement de la plage, sans avoir à débourser d’argent. Vous pouvez lire l’article complet en cliquant sur le lien suivant :
Nous étions au Sol Rio de Luna Y Mares du 23 octobre au 1er novembre 2014 pour une période de 9 jours. On était dans la section Luna qui est plus tranquille étant loin de la salle à manger et des bars au lobby principal. Notre chambre était très bien située, au deuxième étage avec vue superbe sur la mer, près de la deuxième piscine et d’un bar faisant partie de l’ancienne réception du Luna, qui n’est plus utilisée aujourd’hui. Cette ancienne réception est un coin tranquille parfait où l’on peut s’installer sur les grandes causeuses pour lire et apprécier le calme.
L’hôtel est vieux et il a vraiment besoin de rénovations, mais tout était très propre. Les chambres sont très ordinaires, tout en blanc, pas de couleurs nulle part avec un plancher en terrazzo qui ressemble à une vieille école. Il y avait un groupe de travailleurs qui s’affairaient à rénover des chambres, mais au rythme où ça avançait, ils en auront sûrement pour plusieurs années. Je ne veux pas être trop dure envers l’hôtel, car une fois le choc de l’arrivée passé, cet endroit est superbe, avec sa végétation mature et le fait que l’hôtel surplombe la mer en étant un peu plus haut dans la montagne et offre de prise de vue à couper le souffle. J’ai beaucoup aimé cet endroit.
Côté nourriture, ça dépend de nos goûts personnels et aussi beaucoup de nos attentes. Je sais qu’il s’agit de Cuba, mais je dois spécifier que nous avons payé seulement 755$ par personne pour 9 jours en tout inclus. En tenant compte du prix payé, je considère que j’ai très bien mangé pendant mon séjour. Par contre, ma conjointe a trouvé ça un peu plus difficile, mais comme j’ai mentionné, c’est une question de goûts.
Nous avons profité de trois restaurants à la carte, soit Le Bistro (cuisine française), La Pinta (cuisine méditerranéenne) et le Galileo (cuisine italienne). Dans les trois cas, nous avons très bien mangé, mais je dois avouer que la nourriture au restaurant italien est de beaucoup supérieure aux deux autres. Par contre, côté service, il faut s’attendre à un très long souper.
La randonnée palmée
Santa Esmeralda
Je dois avouer que j’ai été impressionné par le récif sur la plage de Santa Esmeralda. François avait déjà mentionné dans l’une de ses revues qu’il avait préféré cette région et je suis tout à fait d’accord avec lui. On doit se rendre devant le Paradisus Rio de Oro et longer le mur de roche pour environ 150 mètres pour arriver sur un récif qui s’étend jusqu’à la deuxième plage de l’autre côté de la pointe. On a été beaucoup plus loin que le secteur démarqué par François et le récif est encore très beau à cet endroit. Il y beaucoup de poissons à l’endroit où l’on entre à l’eau et ils semblent très bien nourris, mais plus on s’éloigne et moins il y a de poissons. Il faut aussi être prudent si on s’éloigne beaucoup de la rive, car le retour peut parfois être difficile à cause du courant généré par la marée descendante. On ne fait pas toujours attention aux marées et parfois ça peut nous jouer des tours. À deux reprises on a eu des retours longs et difficiles.
Donc, le récif de Santa Esmeralda est superbe et vaut le détour. En fait, c’est le plus beau récif que j’ai vu dans la région de Holguin. La seule chose que je déplore est le manque de variété de poissons; je n’ai pas vu aucune murène, pieuvre, poisson porc-épic ou même de poisson lion.
À la fin de la première journée, on est sorti en kayak pour aller rejoindre en la barrière de corail, mais il y avait des vagues et la distance est tout de même assez grande. Disons que je ne suis pas très à l’aise dans un kayak et encore moins à cette distance de la rive. On a donc convenu que c’était un peu trop loin pour se rendre à la nage. C’est toujours possible, mais si l’on calcule 45 minutes à 1 heure de nage pour se rendre au récif, le temps d’exploration de celui-ci plus le temps de retour à la rive, sans compter le risque de vagues, les courants et la fatigue, on a décidé d’aller rencontrer les gens du centre nautique pour savoir s’il y avait possibilité de prendre arrangement pour aller sur la barrière de corail.
Au centre nautique, on a fait la rencontre de Abad, qui semble être un des responsables du centre. On lui a demandé s’il y avait possibilité de louer ses services en catamaran pour quelques heures, le temps d’aller explorer la barrière de corail. Il nous a fait comprendre qu’il ne pouvait pas faire payer les clients de l’hôtel pour ce genre de service, mais qu’il viendrait avec nous en catamaran sur la barrière de corail et qu’il nous suivrait en catamaran le temps de notre plongée sur la barrière. Il nous a suggéré de lui donner un bon pourboire si nous sommes satisfaits de ses services. Il faut savoir lire entre les lignes ; le centre nautique est un service gratuit offert à tous les clients de l’hôtel, donc personne ne peut demander à être rémunéré pour un service spécifique. Par contre vous pouvez quand même obtenir le service voulu en prenant arrangement avec une promesse de pourboire. On s’est entendu pour un pourboire de 25 CUC pour environ 2 heures en catamaran sur la barrière.
Les jours suivants n’ont pas été très bons pour la plongée en apnée ; beaucoup de vagues et l’eau très floue. On est sortis à quelques reprises sur le récif devant l’hôtel, mais chaque fois ç’a été très difficile et pas vraiment plaisant. On attendait notre première vraie belle journée pour sortir en excursion avec Abad du centre nautique.
Finalement le dimanche 26 octobre, dame nature décide de nous donner un petit répit côté météo et on rejoint Abad au centre nautique vers 10h00 le matin. On part en catamaran et il se dirige vers l’hôtel Occidental Grand Playa Turquesa qui est un peu au nord de notre Hôtel, sur la plage Playa Yuraguanal. On est entré à l’eau à un endroit ou la barrière de corail est assez proche de la rive, mais plus on se dirige vers le Turquesa et plus on s’éloigne. À un certain point, nous étions à environ 650 mètres de la rive. On a exploré la barrière du sud vers le nord sur une distance d’environ 2 kilomètres. Au début, l’eau était très claire, mais plus se dirigeait vers le nord et plus l’eau était floue, et ce, même à cette distance. La barrière à cet endroit n’est pas pleine ou complète, elle est plutôt constituée de bouquets de coraux (patate) avec une assez bonne distance entre chaque. Il n’y avait pas beaucoup de poissons et les coraux sont très abimés, probablement à cause de la force des vagues à cet endroit. Disons que je ne recommande pas l’exploration de cette partie du récif.
Les jours suivants, la mer était assez déchainée et l’est très flou, donc pas très intéressant pour faire de la randonnée palmée. Un peu fatigué de rester sur le site de l’hôtel, on a loué un scooter pour aller faire le tour des hôtels voisins et évaluer la distance de la barrière et les possibilités d’y faire de la randonnée palmée. Si dame nature décide d’être un peu plus clémente, nous aurons peut-être le temps de venir y faire une petite plongée. On est allé visiter le Club Amigo Atlantico, le Brisas, le Playa Costa Verde et le Blau Costa Verde
Si nous avons la chance d’y retourner pour faire une randonnée palmée, ce sera surement au Brisas, car c’est à cet hôtel que la barrière de corail semble le plus près de la rive, du moins accessible à la nage, et il semble aussi y avoir beaucoup de coraux. Nous avons rencontré à cet hôtel un groupe de Québécois charmants qui ont été assez gentils pour nous faire visiter une chambre de l’hôtel. La salle à manger est très belle et la nourriture semble aussi très bonne aux dires des gens. Marie-Josée a demandé à la réception si on pouvait nous faire visiter une villa. Ç’a semblé un peu compliqué, mais on a tout de même réussi à obtenir une visite et j’ai été un peu déçu de la grosseur des villas, la vue et l’emplacement aussi. Ils ont des services spécifiques à part de l’hôtel tel qu’une piscine et salle à manger privée, mais je ne paierais pas la différence pour une villa, selon moi, ça n’en vaut pas la peine.
Les jours suivants n’ont pas été beaucoup mieux côté température ; beaucoup de vagues et même une journée complète de pluie. On est tout de même sortis à plusieurs reprises pour faire un peu de randonnée palmée, mais avec les courants et les vagues, ont se fatigue très vite et on est beaucoup plus exposés aux accidents. À chaque fois on faisait des sorties d’environ 1.5 heure et on revenait complètement exténués et aussi un peu découragés par la météo.
Accident
Parlant d’accident, laissez-moi vous raconter une petite histoire pour vous faire comprendre à quel point parfois les accidents peuvent survenir dans les moments les plus inattendus : ça fait plusieurs années que Marie-Josée et moi faisons seuls de la plongée en apnée, souvent dans des endroits retirés, dans les grosses vagues, dans les courants forts et parfois sur de très grandes distances et très loin de la plage et de la civilisation. Je considère qu’avec les années nous sommes devenus des snorkeleurs expérimentés et que malgré notre attitude souvent téméraire, nous sommes toujours prudents et il ne nous est jamais rien arrivé, jusqu’au jeudi 30 octobre 2014.
Connaissant déjà un peu les fonds marins de Holguin, on a décidé d’apporter avec nous en voyage exclusivement nos palmes ouvertes avec chaussons, ce qui permet de retirer les palmes et marcher de façon sécuritaire sur le fond souvent parsemé de coraux et petits oursins. Même chose pour rentrer à l’eau, on peut marcher jusqu’à avoir de l’eau à la poitrine, se laisser flotter et enfiler facilement ses palmes. L’accident est survenu une journée de grandes vagues en revenant d’une randonnée palmée sur le récif de Playa Esmeralda. Sur cette plage, le meilleur endroit pour entrer et sortir de l’eau est directement en face de l’hôtel Paradisus Rio de Oro, juste à côté d’un vieux quai désaffecté dont les derniers vestiges sont les poteaux en métal remplis de ciment qui sont toujours en place dans l’eau. À cet endroit, directement à côté des poteaux, il y a un petit chemin sans coraux qui permet de sortir de l’eau plus aisément. Marie-Josée et moi on venait tout juste d’enlever nos palmes et on se dirigeait vers la plage en marchant assez difficilement dans l’eau à cause des vagues. J’étais devant elle comme pour lui ouvrir le chemin et elle me suivait d’assez près. Arrivée au bord, pour sortir complètement de l’eau, il faut enjamber une dénivellation dans le sable qui est causée par les vagues. Je me lance le premier et je sors assez facilement et je me dirige plus haut sur la plage sans regarder derrière, certains que Marie-Josée me suit de près, mais elle a perdue pied dans la dénivellation, perdue l’équilibre et tombé en avant sur ses coudes et à ce moment, la vague est entrée et l’a projeté directement sur un des poteaux de métal. J’ai entendu le bruit d’un os qui se fracasse contre un poteau et je me suis retourné pour constater qu’elle venait de se fracasser la mâchoire contre un des poteaux du quai. Elle était complètement sonnée et incapable de se relever. Je me suis lancé vers elle pour l’aider à se relever et voyant qu’elle n’en était pas capable, je l’ai tiré vers la droite pour l’éloigner des poteaux en métal en sachant que le vague continue à entrer à pleine force. Après quelques secondes elle est revenue à elle et reprit ses esprits. On est sorti de l’eau difficilement et quand j’ai vu sa mâchoire, j’étais certain qu’il y avait une fracture. Après quelques minutes, Marie-Josée se sentait assez bien pour marcher et on s’est dirigé vers notre hôtel pour aller rencontrer le médecin. En route, elle a réussi à ouvrir la bouche et faire fonctionner sa mâchoire normalement, non sans douleur, mais on avait la certitude que rien n’était cassé. Pendant le reste des vacances, Marie-Josée a eu la mâchoire enflée avec un gros bleu, comme si elle avait reçu un coup de poing au visage. J’ai eu très peur et je tenais à vous raconter cette histoire pour faire comprendre à tout le monde qu’il faut toujours être très prudent ; les dangers ne sont pas toujours en haute mer, au large ou avec des requins. Le simple fait de perdre l’équilibre en sortant de l’eau et se faire surprendre par une vague pourrait vous briser le cou. Il faut être constamment sur ses gardes jusqu’à que l’on soit complètement sorti de l’eau.
Dernière sortie
Aujourd’hui, pour notre dernière journée, la mer est calme et belle. On rejoint rapidement Abat au centre de plongée pour une dernière sortie avec lui sur la barrière de corail directement en face de notre hôtel. On est parti en catamaran en se dirigeant devant le Paradisus Rio de Oro pour ensuite se diriger au large où commence la barrière de corail. On a sauté à l’eau dans un endroit peu profond et dès le début, le spectacle est incroyable ; à peine un mètre de profondeur avec une eau claire qui permet de voir à perte de vue. Le récif à cet endroit est constitué principalement de pointe de corail de feu, quelques coraux morts et beaucoup de cornes d’élans. Il y à tout de même un peu de vagues et il faut être très prudent. À certains endroits ce n’est même pas assez profond pour se retourner et vérifier la position de son partenaire (buddy). Il faut s’éloigner de la barrière et se diriger dans les endroits plus profonds pour se reposer et se parler. Quel beau spectacle, avec le soleil qui met tout en évidence. Il y a plusieurs types de barrières de corail. Celle-ci est du type pas très profond, mais surélevé pour effleurer la surface de l’eau afin de briser la vague, et très large pour permettre aux vagues de diminuer en intensité avant de traverser la barrière. Nous avons nagé tout le long de la barrière sur une distance de 1.75 kilomètre. À cet endroit, un peu dépassé l’hôtel, le récif est moins large, mais beaucoup plus profond. Les vagues sont aussi plus grosses et nous devons contourner certains récifs pour ne pas faire prendre par les vagues. Abat, notre guide qui est venu avec nous en catamaran, connaît très bien le récif et nous guide prudemment au travers les endroits plus risqués. À un certain point sur la barrière, on est à 1.3 kilomètre de la rive et je ne conseille à personne de se rendre à la barrière à la nage ; ça prendrait plus d’une heure simplement pour se rendre, ensuite explorer le récif pendant environ deux heures et un retour qui prendrait une autre heure, selon les vents et vagues, c’est très risqué, même si vous êtes en pleine forme et bon nageur. Pour 25 CUC, Abat vous amène sur la barrière et reste avec vous pendant deux heures le temps d’explorer celle-ci.
Conclusion
J’ai beaucoup aimé Playa Esmeralda pour la plongée en apnée. J’aurais aimé avoir la chance d’essayer d’autres endroits, mais dame nature n’a pas été très clémente avec nous. Pour mon deuxième voyage à Holguin, je constate que cette région a beaucoup à offrir pour la randonnée palmée. Ma première revue était basée strictement sur ce que j’avais exploré devant le Playa Costa Verde et pouvait sembler un peu dure à première lecture. Aujourd’hui je reviens à la charge avec de nouvelles expériences et je peux confirmer que Holguin est une très belle région offrant plusieurs possibilités de randonnée palmée, autant pour débutant que pour snorkeleur expérimentés. Des beaux endroits accessibles directement de la plage et d’autres moins accessibles, mais possibles avec quelques CUC et l’aide des locaux. Je recommande chaudement Holguin et je vais très certainement y retourner pour explorer les récifs devant les autres hôtels mentionnés dans cette revue.
Je fais abstraction de la nourriture, le l’âge de l’hôtel, des rénovations requises ; nous avons été logés, nourris avec boisson à volonté pendant 9 jours pour 755$. Je reviens donc charmé de Holguin et j’ai passé de très belles vacances avec des randonnées palmées surprenantes.
Voici quelques nouvelles récentes du monde de la plongée en apnée
Holguin
Nous partons le 23 octobre 2014 pour une petite vacance de 9 jours en amoureux dans la région de Holguin à Cuba. Je sais que j’ai déjà fait une revue pas très élogieuse de la plongée en apnée dans cette région, mais ma revue était limitée au secteur devant l’hôtel du Playa Costa Verde et les environs proches.
Cette fois, nous y retournons avec l’intention d’explorer la région complète et essayer d’y découvrir des trésors cachés. Nous suivrons surement l’itinéraire de François qui avait déjà assez bien détaillé la région et nous essayerons d’y apporter notre touche personnelle.
Nous serons au Sol Rio de Luna Y Mares pour une période de 9 jours, soit du 23 octobre au 1er novembre 2014
Tobermory dans la baie Georgienne
Nous avons loué cet été un chalet avec nos amis Sylvie, Joël, MaTante et Jean dans la région de Tobermory, sur le bord du lac Huron. Nous étions à environ 15 minutes du village en voiture.
Nous n’avons pas pu faire autant de randonnées palmées que prévue, car certaines épaves sont inaccessibles à partir du rivage parce que les terrains donnant accès à l’eau sont privés et ont ne peut y passer. Il faut absolument une embarcation pour s’y rendre.
Nous avons visité l’île de Flower Pot et dans le même trajet, on nous amène voir les épaves de la surface
Nous avons effectué une randonnée palmée d’environ 1 heure dans le secteur du Grotto. L’eau était à 16,5 degrés Celsius (62 Fahrenheit). Nous sommes entrés dans la grotte, mais personne n’a plongé pour ressortir de l’autre côté de la grotte. Pour une raison que j’ignore, j’étais incapable de garder mon souffle pour plus que 20 ou 30 secondes. je crois que c’était probablement dû à la température de l’eau ; mon corps travaillait fort pour essayer de conserver sa chaleur ce qui m’empêchait d’oxygéner mon corps correctement
Nous avons passé une semaine fantastique et le chalet était superbe. Bonne bouffe, bon vin, bons amis, des moments inoubliables.
Revue de la caméra XQ1 de Fujifilm
Juste une petite note pour aviser les gens que ma revue de l’appareil photo numérique XQ1 de Fujifilm est maintenant disponible directement sur le site de Fujifilm Canada
Pourquoi choisir Ocean View Villa quand on vient à Bonaire
Ocean View Villa est situé un peu au Sud de la ville, à environ 5 minutes en voiture de l’aéroport
Il s’agit d’une grande villa construite en forme de L offrant 8 appartements et une possibilité de 22 lits
Le trois quart des appartements ont été complètement rénovés
Tous les appartements et studios ont une cuisine complète et bien équipée pour se faire à manger
Les chambres sont nettoyés une fois par semaine incluant la literie et les serviettes
Notre appartement ne faisait pas partie de ceux qui n’avaient été rénovés mais, tout était très propre, le mobilier assez récent, les lits et matelas étaient neufs
Il y avait une grande cuisine, un coin salle à manger avec table et quatre chaises, un coin salon avec futon, fauteuil, téléviseur et lecteur DVD
Un autre coin chambre à coucher. Je dois specifier que tout l’appartement est à aire ouverte, avec un plafond à environ 16 pieds ce qui donne une impression de grandeur. C’est le mobilier en tant que tel qui offre l’impression de divisions des pièces
Il y à une salle de bain complète avec une grande douche. Ce qui a été une révélation pour nous, est la porte dans la salle de bain qui donne vers une immense douche extérieure ou l’on pouvait rincer et accrocher facilement nos équipements de plongée
J’ai prit ma douche à l’extérieur sous un ciel bleu ou à la belle étoile presque tous les jours
À partir du coin chambre à coucher, il y a deux grande portes de style patio qui donnent vers une petite cour intérieure meublée de deux chaises longues et un sèche linge pour suspendre son linge et serviettes mouillées
La terrasse avant est immense, couverte et fait tout le long du bâtiment. Devant chaque appartement il y a des chaises confortables et une petite table où l’on peut s’installer pour relaxer
Il y devant devant la partie principale du bâtiment une grande table avec 8 chaises où l’on peut s’installer pour manger. Il y a aussi à cet endroit un BBQ.
Tout ce qui est devant les appartements et dans la partie centrale est publique et tout le monde peut l’utiliser
Il y a une magnifique piscine creusée avec un coin jacuzzi, plusieurs chaises longues avec de gros matelas épais très confortable
Il y aussi un petit coin qui offre de l’ombre sous un immense palapa avec deux gros matelas grandeur king et plusieurs coussins où l’on peut aller faire un petit roupillon
Le tout est entouré d’un jardin merveilleux avec plusieurs types de palmiers, arbres et beaucoup de verdure.
La partie centrale est vraiment attirante, invitante et incite au repos. Nous avons passé beaucoup de temps à relaxer à cet endroit les après-midi en revenant de nos plongées
Il y a des appartements avec 1, 2, 3 chambres à coucher et avec 1, 2, 3 salles de bains
Nous avons découverts cet endroit en 2013 mais avions décidé d’aller ailleurs parce qu’il n’y avait pas de piscine. On aime beaucoup relaxer autour de la piscine en fin de journée
Depuis, le bâtiment a été vendu et les nouveaux propriétaires ont décidé de tout rénover et faire installer la superbe piscine creusée
Nous sommes en contact depuis août 2013 avec Debbie qui s’occupe de la location des appartements pour les nouveaux propriétaires. Nous avons eu un service exceptionnel de Debbie qui nous faisait même parvenir des photos lors de l’installation de la piscine pour nous tenir au courant de l’avancement
Debbie et les prioritaires sont très disponibles et viennent aux appartements presque tous les jours. D’ailleurs quand vous arrivez, on vous fournit un cellulaire avec environ 15$ de crédits et une série de numéros de téléphones utilent préprogrammés ainsi que celui de Debbie. Nous avons eu une fois à la rejoindre dans la soirée et elle a répondu rapidement et était sur place en moins de 10 minutes
Les nouveaux propriétaires sont très gentils et sont très ouverts aux commentaires et suggestions.
D’ailleurs Marie-Josée à suggérée qu’ils devraient offrir des chaises de plage que l’on peut emporter avec nous pour s’installer au bord de la mer. Le propriétaire à trouvé que c’était une excellente idée et 10 minutes après, il nous apportait ses chaises de plage personnelles qu’on a pu utiliser pour le reste de nos vacances
Ocean View Villa est à un coin de rue de la mer où il y a d’ailleurs une des rares plage de sable accessible à marée basse. C’est à cette plage que nous avons effectuer notre deuxième plongée de nuit où nous avons pu voir le phénomène des strings off pearls
Je n’ai que des commentaires positifs concernant Ocean View Villa, l’emplacement, le service, la propreté, la beauté visuelle, Debbie ainsi que les nouveaux propriétaires.
Je vous suggère fortement le Ocean View Villa pour votre hébergement lors de votre prochain voyage à Bonaire
Merci à tout le monde qui ont été très gentils et accueillants avec nous